Des solutions existent
Entre 20 ans et 90 ans, 75 % des Français auront à un moment donné des douleurs lombaires. Quelles en sont les causes et quelles solutions pour s’en débarrasser ? Tour d’horizon.
Des maux de dos
Il n’y a pas un mais des maux de dos. La lombalgie commune est la plus fréquente, avec une douleur située au bas du dos, intervenant souvent après un faux mouvement (on parle de lumbago). Elle peut s’aggraver lors de la mobilisation, en cas de toux ou même en riant, et elle s’améliore généralement au repos dans certaines positions. La douleur peut irradier dans les jambes dans le cas de douleurs sciatiques, avec une contracture des muscles du dos. La douleur est dite « mécanique » si elle est déclenchée par les mouvements et cesse au repos. L’arthrose, une hernie discale ou encore un traumatisme peuvent en être à l’origine. Au contraire, une douleur lancinante, ne cédant pas à l’arrêt des mouvements et qui réveille la nuit, est dite « inflammatoire » et doit faire rechercher d’autres causes comme une maladie inflammatoire ou infectieuse par exemple.
Les examens complémentaires comme le scanner ou l’IRM ne sont pas toujours utiles, notamment lors des premiers élancements. En revanche, n’hésitez pas à consulter rapidement si la douleur est insomniante, persiste malgré les médicaments antidouleurs, fait suite à un traumatisme ou est accompagnée d’autres signes comme des difficultés à bouger les pieds ou même encore des troubles urinaires.
Le traitement, c’est le mouvement
Le traitement dépend évidemment de la cause mais, dans le cadre des lombalgies communes, l’immobilité complète dans un lit est le plus souvent néfaste. Pour maintenir sa musculature, il est indispensable de rester mobile. Continuez à bouger en faisant des exercices adaptés jusqu’à ce que la douleur ait disparu. Vous pouvez dormir sur le côté, avec un coussin entre les genoux et l’application de chaleur sous forme de bains ou de sachets chauffants aide à détendre la musculature endolorie. Les médicaments contre la douleur utilisés en premier lieu sont ceux contenant du paracétamol. Les antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont également employés et en cas de soulagement insuffisant, les antalgiques contenant un opiacé (codéine, tramadol) peuvent être prescrits. Des séances chez le kinésithérapeute contribuent à relâcher les muscles et calmer les douleurs. D’autres techniques comme l’ostéopathie, la chiropraxie ou encore l’acupuncture peuvent être bénéfiques mais nécessitent un diagnostic médical préalable. Et pour éviter les récidives, prenez soin de votre dos : tenez-vous droit, évitez le port de charges lourdes et accroupissez-vous pour soulever quelque chose, perdez du poids pour alléger les contraintes mécaniques, bougez avec une activité physique adaptée (natation, gym douce...). Et relaxez-vous pour éviter d’en avoir… plein le dos !
IL EXISTE DEUX TYPES DE DOULEURS : MÉCANIQUES ET INFLAMMATOIRES
C’est une alerte de l’Agence européenne des médicaments (EMA) qui pointe les esters éthyliques d’acides oméga-3. Un courrier doit être adressé prochainement aux professionnels de santé pour les informer d’un risque accru de fibrillation auriculaire chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires et traités par Omacor 1 000 mg et esters éthyliques d’acides oméga-3.
Ces médicaments sont indiqués dans le traitement de l’hypertriglycéridémie, lorsqu’une modification de l’alimentation et du mode de vie ne suffisent pas à faire baisser les taux sanguins de triglycérides. Parlez-en à votre médecin !