À ne pas faire
- Principalement sur l’approche de l’obstacle, ne pas arriver trop lentement, car le manque de vitesse empêchera de plaquer le vélo à la perpendiculaire du sol, surtout si la dalle est humide, irrégulière ou sans adhérence. - Ne pas anticiper du regard, la sortie de l’obstacle. Si l’on regarde ailleurs, ou que l’on attend le milieu de la dalle pour regarder la sortie, on ne pourra pas bien adapter sa vitesse de passage. - Ne pas être assez confiant lors du passage et manquer d’engagement. Il faut y aller sans hésitation, et surtout ne pas essayer de s’arrêter en plein milieu de la difficulté. - Dans tous les cas, sans vitesse et sans appuis conséquents, le vélo va « décrocher » et glisser vers le bas en vous entraînant dans la chute. - Si l’on conserve la selle haute, le centre de gravité du pilote sera placé trop haut et l’on aura aussi du mal à se ramasser sur le vélo. - Tourner trop brusquement le guidon risque soit de vous faire
perdre de la vitesse, soit de vous faire basculer vers l’avant. - Ne pas placer ses pédales à l’horizontale ou sortir le pied obligera à descendre l’autre pédale en bas, souvent en aval, avec beaucoup de poids dessus. Et si l’adhérence ou la vitesse ne sont pas suffisantes, les roues du vélo vont glisser vers le bas de la dalle. - Essayer de passer lentement, comme dans un dévers classique, avec la pédale extérieure en bas est risqué, car si cela peut se faire sur un sol sec et avec du bon grip, comme sur du granit, ce n’est pas toujours le cas sur du calcaire, de la gravette ou de la craie glissante. - Si l’on peut freiner juste avant l’obstacle et/ou la sortie afin d’adapter sa vitesse pour s’arrêter ou se ralentir, il ne faut jamais le faire en action sur une dalle rocheuse sans en connaître l’adhérence. Sur un sol sec, on pourra entamer le freinage avant la sortie, mais uniquement quand le vélo est bien en ligne, et non pas encore en virage et penché.