Soldats à genoux
Références des genouillères enduro/all-mountain dans la gamme suisse, les Soldier reviennent en version 2 revue et corrigée. Fini le petit pad un peu étrange qui dépassait vers l’intérieur, bienvenue à une nouvelle conception, qui intègre encore mieux la large protection D3O, absorbeuse de chocs ! Au premier abord, les Soldier 2 pourront vous sembler un peu massives (c’est ce que ça nous a fait, en tout cas), mais une fois enfilées, elles font preuve d’une discrétion bluffante ! Aucune sensation de gêne au pédalage, pas de zone de frottement ni d’échauffement, une excellente surprise ! D’ailleurs, leur confort vous les fera oublier… au point de charger le vélo et de repartir avec pour conduire ! Afin d’éviter le syndrome horripilant de la genouillère qui glisse et qu’il faut remonter toutes les dix minutes, Scott a habilement placé des impressions en silicone en forme de X derrière le genou. Ça peut paraître anecdotique, mais ça évite vraiment de retrouver la protec’ sur les tibias ! Bon point aussi, la sangle de serrage du bandeau supérieur avec son intérieur silicone, qui la maintient parfaitement à sa place sans s’incruster dans la peau façon ficelle de rôti car, prises en M pour un tour de cuisse de 47,5 cm au plus fort, les genouillères taillent normalement. Sympa également d’avoir pensé à un système facile et ergonomique qui permet d’enlever la mousse D3O, puis de la remettre facilement une fois la genouillère lavée, ça évite les contorsions digitales énervantes et on hésitera moins à les laver régulièrement. Outre leur confort, les Soldier 2 brillent par leur côté enveloppant : la rotule est totalement protégée, tout comme l’ensemble des surfaces articulaires et les extrémités intérieure et extérieure des têtes de fémur. Sur les petits chocs, on sent vraiment la capacité du D3O à se rigidifier pour disperser le choc, avec une impression de rebondir, et sur les plus gros, grâce au maintien bien en place de la protection, elle fait son travail au mieux. On regrette juste que le manchon inférieur ne soit pas plus long et ne propose pas une épaisseur de protection, même minimale, contre les retours de pédale assassins dans le tibia.