Léger comme l’air
Poids : 178 g (M) 69,95 €
C’est l’été, il fait beau, il fait chaud. Les cuissards longs en fourrure sont rangés au placard et, sous le soleil, on apprécie de rouler léger, les guiboles caressées par le vent. Le short Gore Wear Passion est idéal pour cette saison grâce à son tissu hyper léger qui donne presque l’impression de rouler sans rien. C’est pourtant un vrai short VTT, mais davantage orienté pour la rando que pour une utilisation sportive. En effet, Gore ne fournit pas de sous-short ergonomique ou autre peau de chamois avec ce modèle Passion et, aucun système d’attache n’est prévu pour coupler le short avec ce type d’équipement. Pour davantage de confort, on peut toutefois rouler avec un sousshort complémentaire, voire sur de plus courtes distances un simple boxer. La tenue à la taille est parfaite grâce une longue bande antiglisse qui parcourt tout l’arrière du short et deux straps velcro d’ajustement aux hanches. Le zip ne coince pas et s’attrape facilement pour se soulager entre deux runs, l’ensemble fermé par deux boutons-pressions recouverts de caoutchouc, ça évite de rayer le cadre. À l’usage, ce short n’est pas uniquement agréable à porter par sa légèreté, mais aussi par son tissu légèrement élastique offrant une bonne respirabilité. On n’est pas gêné en pédalant et on ne sue pas dedans comme un goret. Mieux, la matière est déperlante (DWR), laissant en cas d’averse l’eau ruisseler sans imbiber le tissu. Sans avoir la prétention technique d’un short à insert Gore-tex ® , le tissu fait une bonne barrière à l’eau. Sa coupe droite assez classique et la sobriété du design font de ce short un modèle passe-partout qu’on peut aussi bien porter pour une rando estivale à vélo, une rando pédestre, une sortie en ville ou pour aller à la plage… voire en guise de maillot de bain. En effet, sa matière légère sèche très rapidement (ne pas sécher en machine). Côté protection, sans s’être lancé volontairement dans un roncier épineux, on s’est pris quelques gamelles et autres frottements d’écorce des arbres durant ces quelques mois d’essais, sans que le short n’en porte les traces, sans accroc ou déchirure malgré sa finesse. Toutefois, les hanches ne sont pas protégées en cas de choc.
Bertrand Thiébault