Découverte
Dans le Massif central
Bikepacking », ce terme à la mode désigne le plus souvent une virée sur la route où l’on embarque sur son vélo de quoi être 100 % autonome. Un concept de liberté ultime qui implique de voyager un peu chargé. Cette pratique, qui se prête évidemment aussi au VTT, devient tout de suite plus accessible à vélo électrique. Jey Maréchal, toujours en quête de nouveaux tracés pour poser ses roues, fait partie de ces adeptes qui aiment aller en toute liberté découvrir la nature. Et que l’on soit amateur ou pas, on ne peut que reconnaître que le vélo électrique a permis de développer et de démocratiser les possibilités à ce niveau. C’est le Massif central, au coeur des volcans d’auvergne, qu’il a choisi comme théâtre de ces deux jours de vélo en itinérance. Cette région magnifique se prête à la fois à une belle boucle en autonomie et à un programme en e-bike. L’itinéraire au départ de la station thermale du Mont-dore doit rejoindre Châtel-guyon un bourg vigneron devenu désormais une autre station thermale. La première difficulté consiste à bien gérer son chargement. La subtilité reste bien sûr de voyager le plus léger possible et de ne manquer de rien durant le périple. Aux indispensables pour dormir, se laver, s’habiller et entretenir le vélo, il faut ici ajouter de quoi charger les batteries. Jérémy déteste rouler avec un gros sac à dos. Il a opté pour une sacoche de guidon dans laquelle il a réussi à glisser son nécessaire de toilette, une tenue et un coupe-vent. Le sac à dos était alors des plus légers avec seulement le chargeur de batterie et le minimum pour la maintenance du vélo. On s’accorde une bonne nuit de sommeil au-dessus de ClermontFerrand pour partir, comme les vélos, avec les batteries complètement rechargées. Tôt le lendemain, comme souvent à la montagne, la température extérieure est très fraîche. De plus, la météo ne s’annonce pas au mieux. L’aventure commence par une portion de route pour se chauffer avant d’entamer une ascension au-dessus du Mont-dore, aux sources de la rivière Dordogne et au pied du volcan du Puy-de-sancy. Ce grand village montagnard aux multiples facettes offre des paysages aux alentours à la hauteur de tout ce que l’on avait pu imaginer.
Croisade ascensionnelle
Cette première montée de 4 km doit logiquement nous amener vers notre première descente. Le chemin traverse de façon rectiligne cette forêt plutôt dense. Jey suit le GPS de façon rigoureuse car Laurent Meunier, qui lui a donné le parcours, l’a prévenu : « Certaines portions de chemins seront difficiles à trouver, il faudra suivre la trace à la lettre. » Et en effet, cette
La subtilité reste de voyager le plus léger possible tout en ne manquant de rien.