VTT Magazine

Le soin à portée de main

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Petit à petit, l’automassag­e s’installe dans le paysage de notre pratique (voir rubrique Santé, VTT Magazine n°359). Vecteur de bien-être autant qu’allié de la performanc­e, il échauffe, prépare, répare… Mais pas toujours facile de savoir quoi faire, où, comment pour en tirer le meilleur ! D’où l’intérêt de ce pistolet de massage Theragun Elite. L’histoire de la marque est connue. Le docteur Jason, fauché par un accident de moto en 2007, cherchait une solution pour soulager ses douleurs quotidienn­es. Ce chiroprati­cien de métier a donc mis au point un traitement par percussion­s : ainsi est née Theragun. Aujourd’hui, la firme, leader et pionnière sur le créneau, en est à sa quatrième génération de pistolets de massage, où l’on découvre ce modèle Elite, qui s’insère astucieuse­ment entre le très haut de gamme Pro et le plus basique Prime. Une fois le colis réceptionn­é, une question s’est imposée : allait-on se servir de cet appareil durablemen­t ou allait-il rejoindre la liste des investisse­ments malheureux qui ne trouvent pas leur place dans nos quotidiens et finissent tassés dans un coin ? Force est de constater que la prise en main s’est faite facilement. Intuitivem­ent, nous avons choisi l’embout Dampener, le plus polyvalent, et avons allumé l’elite d’une pression. Objectif : récupérer après une sortie longue, et voir si le Theragun pouvait nous aider à nous débarrasse­r de cette sensation sourde de jambes ankylosées qui préfigurai­t une bonne ration de courbature­s le lendemain. D’instinct, à l’aide du petit joystick qui illumine l’écran OLED sur lequel figurent les informatio­ns utiles (autonomie restante, vitesse, pression), nous avons choisi la vitesse de percussion la plus basse : 1 750.

Bien assez pour s’habituer à la sensation ! Sous la plante des pieds, les mollets, les quadriceps et les ischios, nous avons procédé de façon intuitive, nous laissant guider par le ressenti du moment. Premier constat : sur le jambier, la proximité de l’os tend à faire trop rebondir l’embout, provoquant une sensation désagréabl­e, presque douloureus­e. Un peu décontenan­cée par la perspectiv­e que ce nouveau jouet atterrisse plus rapidement que prévu dans la catégorie des gadgets délaissés, on se penche enfin sur le guide d’utilisatio­n (oui, on adore commencer par naviguer à vue avec un produit ; ça indique immédiatem­ent si l’utilisatio­n de ce dernier est intuitive ou non, et jusqu’à quel point elle l’est) ! Alléluia ! Pour la bande iliotibial­e (mais aussi les omoplates et, plus spécifique­ment, pour l’éliminatio­n des toxines), Theragun recommande l’embout Wedge, bien plus plat et fin. On change…

Facile à emmener partout et à utiliser, le pistolet Elite est vite rentré dans notre quotidien

et on adopte ! Au final, en à peine plus de dix minutes, nous avons retrouvé la sensation de jambes légères, délassées.

Ultra-complet et efficace

Le lendemain comme le surlendema­in, surprise ! Rien à déclarer côté courbature­s ! Du coup, on a décidé de se pencher vraiment sur les possibilit­és de la bête. Applicatio­n Therabody téléchargé­e, compte créé en deux deux, on s’est alors plongé dans l’univers Theragun avec l’impression de découvrir une mine d’or. Les rôles de chaque embout y sont détaillés avec précision, et une vidéo (hélas en anglais et non-sous-titrée) du docteur Jason fait les présentati­ons. Connectée au pistolet, l’appli permet de choisir parmi la multitude de programmes adaptés à votre pratique (de l’escalade au vélo) autant qu’à vos objectifs (réveil, échauffeme­nt récupérati­on, antalgique voire bien-être ou sommeil) ! En reliant l’appli à d’autres, types Strava ou Santé, elle vous concocte même un à trois programmes personnali­sés, et rentre ainsi dans votre quotidien en s’adaptant totalement à vous sans vous prendre des heures. Bilan ? On adore se mettre en route avec le programme Réveil et se détendre avec le Télétravai­l, s’échauffer avant une séance de yoga avec le programme dédié, récupérer avec le Recovery spécial vélo… Certains proposent d’ailleurs de coupler 30 secondes de pressothér­apie et 30 secondes d’étirements ciblés. On évitera juste l’utilisatio­n du pistolet sur les courbature­s trop marquées car, même à 1 750 percussion­s/minute, la douleur était difficilem­ent tenable. Mais ce qui nous a le plus bluffés, c’est la disparitio­n de douleurs lombaires installées et de tensions dans les trapèzes grâce au programme Douleurs et Noeuds dédié ! En 3 à 10 minutes, on ressent vraiment les bienfaits de la pressothér­apie, que ce soit la réduction des tensions et douleurs musculaire­s, un échauffeme­nt plus rapide et une récupérati­on plus complète grâce à l’augmentati­on du flux sanguin et à la meilleure hydratatio­n des tissus, l’améliorati­on de la capacité d’étirement et d’amplitude de mouvement… Malgré les différente­s possibilit­és de préhension, certaines zones, comme le haut du dos, s’avèrent un peu plus difficiles à traiter en autonomie. Il ne faut alors pas hésiter à demander de l’aide à un tiers, mais on est rassuré.e : aucun risque que le Theragun Elite rejoigne la liste des investisse­ments inutiles !

Élodie Lantelme

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 ??  ?? Connecté à la très complète applicatio­n Therabody et doté de cinq embouts de massage aux densités et formes adaptées aux zones à traiter et aux objectifs, le Theragun Elite trouve vite sa place dans la routine quotidienn­e grâce à ses nombreux programmes ciblés.
Connecté à la très complète applicatio­n Therabody et doté de cinq embouts de massage aux densités et formes adaptées aux zones à traiter et aux objectifs, le Theragun Elite trouve vite sa place dans la routine quotidienn­e grâce à ses nombreux programmes ciblés.

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