VTT Magazine

Let’s Rock !

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Samuel Rocès Team-manager

Dans le VTT depuis plus de vingt ans en tant que kiné, aux côtés notamment de l’équipe de France, avec Julien Absalon et Julie Bresset, Samuel Rocès s’est ensuite éloigné du VTT pour devenir kiné fédéral sur route, puis kiné de l’équipe Groupama-fdj aux côtés de Thibaut Pinot. Un poste qu’il a quitté en octobre pour vivre l’aventure Rockrider Riding Team.

« J’ai toujours été investi aux côtés d’athlètes sur la performanc­e, donc ça m’a donné plein d’idées, de projets. Je pense savoir ce qu’il faut pour performer, et je crois que c’est ce qui a plu à Rockrider, un esprit humain, familial, pour aller vers la performanc­e et l’atteinte de beaux objectifs. Et je connais la force de frappe et la motivation des gens qu’on a à nos côtés. À Lille, j’ai rencontré l’ingénieur même qui a fait le vélo. On n’a parlé que de terrain. Donc quand ils disent qu’ils veulent le meilleur vélo du monde, qu’ils l’élaborent à Lille avec autant de passion, on sait qu’ils vont y arriver !

Julie Bresset Team-manager adjointe

À peine sa carrière bouclée, la championne du monde et

olympique 2012 a enchaîné sur ce nouveau projet. « En juin, j’ai eu un premier contact avec Decathlon pour monter une équipe. Mais pour être franche, le rôle de team-manager, ça ne m’a pas attirée immédiatem­ent. Je posais le vélo, ce n’était pas pour repartir en tant que staff, surtout que c’est pire que coureur, c’est plus prenant, il faut avoir les épaules aussi ! En même temps, quand on a vécu une carrière de sportif, on a forcément pensé à un moment à ce qu’on ferait à la place du manager pour mieux performer. En discutant avec Sam, le kiné qui m’a suivie toute ma carrière, j’ai vu que lui, ça l’attirait, donc on a construit le truc ensemble. Aujourd’hui, j’ai deux casquettes : ambassadri­ce Rockrider, à la fois pour développer la partie haut de gamme du VTT, montrer le nouveau cadre, mais aussi le textile femme pour le cross-country – c’est d’ailleurs ma mission principale –, et à côté, je suis le bras droit de Sam dans le management de l’équipe. Je ne serai donc pas tellement sur le terrain, sauf si Sam est absent ou quand il y a des besoins spécifique­s. Je vais surtout l’aider sur tout ce qui est logistique, hôtels, contrats… il y a de quoi faire ! C’est une belle équipe, c’est ce qui m’a plu aussi. l’ambiance est super, je me suis sentie à l’aise très vite, bien accueillie, et ça, ça comptait pour moi.

Clément Doby Brand manager Rockrider

Tombé dans le vélo très jeune, issu de la famille de crossmen à moto qui lui a plutôt suggéré de prendre un BMX, qu’il a pratiqué jusqu’à haut niveau, Clément a mené en parallèle une école d’ingénieurs pour travailler dans la conception produit

« notamment le vélo, qui était ma passion. Après un passage en tant qu’athlète chez Sunn, je suis parti chez Decathlon. Je crois d’ailleurs que j’ai été le premier BMXER en partenaria­t sportif avec la marque ( rires) ! C’était mes premiers pas dans la boîte. En 2008, j’ai été embauché en tant qu’ingénieur VTT, et ça fait 14 ans que j’y suis. Notre métier, c’est de faire les meilleurs produits, les plus pertinents possible, et de les rendre les plus accessible­s possible. Donc ce projet est une suite logique. C’était le moment. Plus tôt, on n’était pas prêts, il y avait une gamme qui tourne à créer. Là, on peut aller plus loin dans la conception des produits et on va chercher des athlètes pour bien définir les problèmes à résoudre et les solutions à mettre en place. C’est une stratégie globale : il se passe la même chose avec le tennis et Gaël Monfils ( passé chez Artengo, la marque tennis de Decathlon, cette année), le skipper Yannick Bestaven avec la voile… Tout ça montre bien l’engagement de l’entreprise. Plus vite on commence, plus vite on apprendra les erreurs à ne pas faire. Et le but du jeu, c’est de se donner à fond.

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