Let’s Rock !
Stéphane Tempier
Après deux saisons marquées par des pépins physiques, et notamment une mononucléose longue, qui l’ont éloigné de son meilleur niveau, le Gapençais a envie de prendre une belle part dans l’aventure du team. Son expérience autant que sa
personnalité ont séduit Sam. « Ce projet, c’est vraiment une source de motivation. J’étais prêt à 100 % pour y aller à fond et j’attendais le feu vert, qui est venu assez tard. Mais j’étais confiant sur l’aspect matériel et aussi sur les à-côtés. Je fais pleinement confiance à Sam, et ça m’a plu de partir avec lui, mais aussi avec Rockrider, ils savent ce qu’ils font, ont tiré profit des expériences ultérieures, sont fiables. Partir de zéro, c’était aussi génial pour moi, je pouvais faire valoir mon expérience, mon expertise. Avec Sam, on a échangé sur le recrutement pour donner quelque chose de convivial, que tout le monde travaille ensemble. De mon côté, je suis content parce que ça revient bien, la forme et surtout la santé, j’ai pu m’entraîner correctement et normalement depuis le début de l’année, avec un corps qui répond bien. Ce qui est mon premier objectif. Et ensuite, jouer les places en prenant le temps de revenir pour retrouver au moins mon niveau d’il y a deux ans. Et les mondiaux aux Gets restent mon fer de lance. Les mondiaux à la maison, c’est toujours un plus, et on sait qu’en France, il y a du monde, c’est un bel événement por nous pilotes, mais aussi pour la marque.
Joshua Dubau
Avec un frère jumeau déjà ambassadeur Rockrider la saison dernière, l’ex-sociétaire Massi a été rapidement contacté par sa team-mate Julie Bresset pour évoquer le projet Rockrider :
« Il m’a plu. C’est un gros projet, avec de grosses ambitions. On a pu le voir à la présentation, tout est fait sérieusement, avec des gens super investis, tout le monde est motivé. Et puis, on se sent soutenus, avec des gens qui savent faire la part des choses et sont très à l’écoute des envies des coureurs. Ils ne nous fixent pas trop de limites, on les sent vraiment là pour nous aider au maximum pour aller le plus haut possible. Dans mon programme, ma priorité, ce sont les manches de coupe du monde, le calendrier national, grappiller des places au classement UCI. Je veux reprendre ma courbe de progression pour viser des top 10 en coupe du monde, voire sur les mondiaux. Pour le team, les gros objectifs vont arriver rapidement, c’est intéressant de marquer les esprits en jouant aux avant-postes. Ça annonce une belle année.
Romain Seigle
Après de beaux coups d’éclat en VTT, puis quatre années sur
la route, Romain avait « une envie qui me trottait dans la tête depuis quelque temps : repartir sur le VTT. Donc je suis vraiment content que Rockrider m’ait appelé. C’est vraiment intéressant, il y a beaucoup de développement sur fourche, freins, tous les partenaires. Donc j’ai refusé les propositions sur la route et ai voulu intégrer ce nouveau projet. Mon objectif, c’est d’essayer de reprendre des points pour remonter sur la grille, car là, je repars de zéro. Puis les objectifs classiques : parcours coupes de France, du monde et championnats du monde. Pour le moment, je ne me fixe pas de buts précis en termes de place, mais j’espère revenir assez vite dans le haut du tableau pour aller taper de vraies performances en coupe du monde. Les Jeux 2024 sont un objectif aussi, on ne va pas se le cacher, c’est ma ligne rouge des trois prochaines saisons. Avec les apports techniques, amortisseur, tige de selle télescopique – que je n’avais pas connus ! –, je me rends compte qu’il y a moyen de beaucoup travailler, et j’ai l’impression d’avoir repris un niveau que je n’avais pas en 2016 grâce au matériel ! Donc l’horizon n’est pas si loin que ça.