COMPRENDRE LES TOPOS
Les topos décrivent le profil du canyon avec les différents obstacles : cascades, toboggans et sauts possibles. Ils sont souvent agrémentés d’une vue en coupe.
Les équipements comme les relais et les mains courantes sont aussi précisés, ainsi que les échappatoires. Premiers critères à examiner : la cotation de la difficulté. Elle est exprimée en chiffres de 1 à 7 pour la verticalité, idem pour le caractère aquatique. Un chiffre romain de I à VI complète les deux premiers critères pour l’engagement et l’envergure du canyon. Pour le canyon du Rhéby par exemple, côté v3a3I, on sait que les rappels ne dépasseront pas les 30 m, que les sauts ne font pas plus de 5 m et qu’il présente des échappatoires faciles tout au long du parcours, entre autres critères détaillés sur le site de la FFME. La plupart du temps, le topo comporte une carte précisant les lieux de départ et d’arrivée.
Parmi les autres indications figurent le temps de parcours indicatif pour un groupe de 5 personnes, comprenant les marches d’approche et retour, les longueurs de cordes nécessaires, la période de praticabilité du canyon ainsi que les règlementations spécifiques auquel il est soumis.
Autre particularité du canyoning, le topo indique la localisation et la surface du « bassin versant » : exprimé en km2, il représente l’espace comprenant tous les points d’eau alimentant le canyon, pluie et failles souterraines comprises. www.canyoning.com/ documents/cotation.pdf