LA PASSION D’Y ALLER À BLOC, C’EST CE QUI NOUS ANIME !
un effort pour se remettre dans chaque discipline ? On pourrait y voir du positif pour accroitre sa combativité. RB : C’est bien un enchainement. Et le plaisir en est le premier fondement. L’hiver me comble, tant en volume passé en montagne, qu’en sensations purement alpines. Mentalement, je suis gorgé de vues, d’images, de ressentis positifs après des mois de glisse. La saison de ski s’achève assez tard (Patrouille des Glaciers, fin avril tout de même), et du coup, on ne subit pas la fonte saisonnière des neiges. On bascule logiquement vers la terre ferme. C’est un point génial pour faire le plein de positif, qui à son tour aura un fort impact sur le mental en trail. Pour le physique, comme je le disais, ça s’enchaine mais je pense qu’il faut maintenir de la foulée, un peu d’impact en hiver; sinon reprendre la course à pied peut s’avérer risqué. Moins de traumas, meilleures liaisons tendineuses et ligamentaires, on y gagne beaucoup. En plus, pas vraiment besoin de faire du qualitatif en running en hiver, tu travailles l’intensité à ski et quelques bon footings suffisent à côté. Enfin, pour revenir à l’idée de « combativité »… nous sommes peutêtre une espèce à part, mais la passion d’y aller à bloc, c’est ce qui nous anime. Je te répondrai plutôt, nuancé : on a d’autant plus envie, et envie d’aller tout donner encore un cran supplémentaire. Pas vraiment contre les autres.
Quelles athlètes-références t’inspirent-ils, en ski et en trail ?
RB : Question jamais simple, car elle signifie choisir… Il y a surtout ceux qui m’ont motivé à skier. J’avoue un profond respect pour Florent Troillet. Une idole à mes débuts. Kilian ensuite, bien sûr, pour son inspiration à pousser l’entrainement encore plus loin, taper les limites un peu plus haut. En course ? assez dur. Je pense à des coureurs de Gruyère, où j’habite, des gloires locales mais des physiques en or massif! Jef Cuennet, un champion. Et puis comment ne pas citer Pierre-André Gobet, si