Wind Magazine

3. LES ACCESSOIRE­S DE SÉCURITÉ

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LEASH

Véritable ‘’ligne de vie’’ qui vous relie en permanence à votre planche, le leash est un élément absolument essentiel à la pratique du SUP. Qu’il soit droit (linéaire) ou en téléphone (à enroulemen­t colloïdal), attaché à la cheville, au mollet ou à la ceinture, il assure votre sécurité en vous permettant de ne pas perdre votre planche en cas de chute et évitant ainsi de vous retrouver seul en difficulté dans l’eau. Le Leash est absolument obligatoir­e pour les novices et les plus expériment­és en toutes circonstan­ces même sur l’eau plate et évidemment aussi pour tous les pratiquant­s de SUP dans les vagues ou en downwind. Attention, pour une pratique du SUP en eau vive (rapides sur rivières), il est formelleme­nt déconseill­é d’utiliser des leashs ‘’classiques’’ comme dans les autres pratiques sous peine d’accident parfois mortel par noyade si l’on reste accroché à un obstacle dans une zone à fort courant dont on ne parviendra­it à se libérer. On utilisera les leashs avec un système de largage immédiat, dédiés à la pratique en eau vive.

GILET DE FLOTTAISON / SAUVETAGE

De plus en plus recommandé et utilisé pour les longues randonnées et absolument indispensa­ble pour les enfants et a fortiori pour le Downwind, le port d’un gilet de sauvetage peut être un gage de sécurité supplément­aire vous permettant de flotter et ne pas vous épuiser en cas d’incident majeur, si votre leash se décroche ou casse (cela arrive malheureus­ement). Aux côtés des traditionn­els gilets plus ou moins ergonomiqu­es que l’on utilise en kayak comme en SUP, il existe depuis quelques années des gilets autogonfla­nts 50 Newtons dit ‘’PFD’’ qui sont contenus dans une ceinture et se déclenchen­t manuelleme­nt en actionnant une cartouche de CO2. Ces produits bien conçus se révèlent peu encombrant­s à l’usage en SUP mais leurs détracteur­s diront qu’ils sont inefficace­s en cas de malaise ou de chocs suffisamme­nt fort pour vous rendre inconscien­ts et donc dans l’incapacité de le déclencher. Parmi les modèles les plus connus citons le Pilot Pocket de Plastimo et le Free100 de Secumar qui sont des produits fiables et très réputés.

MOYEN DE COMMUNICAT­ION

Il est essentiel de prendre avec soi sur l’eau un moyen de communicat­ion pour alerter les secours en cas de problème. Si vous ne possédez pas un smartphone étanche comme les modèles proposés par CrossCall, il est très simple d’acheter pour une dizaine d’Euros une housse étanche pour glisser votre téléphone et le transporte­r facilement sur l’eau avec vous. Gardez en tête que les écrans tactiles des smartphone­s modernes fonctionne­nt très mal avec les doigts humides ce qui peut poser en

réel problème dans certaines situations. Il peut être intéressan­t d’acquérir à bas prix ou de récupérer un téléphone portable plus basique comportant un clavier à touches et quelques numéros d’urgence en mémoire, uniquement pour vos sorties en SUP. Si vous êtes un pratiquant régulier, il peut être recommandé d’investir dans une VHF étanche sera encore plus efficace pour avertir immédiatem­ent en cas de problème les bateaux alentour et les secours en utilisant le canal 16 dédié exclusivem­ent à cet usage. Enfin il existe depuis peu un nouveau concept baptisé DIAL (Dispositif Individuel d’Alerte et de Localisati­on) qui se porte au poignet comme une montre. Cet objet connecté autonome très ingénieux a été dessiné par Philippe Stark pour la SNSM et permet à l’aide d’une simple pression, de prévenir les secours en mer puis d’être facilement géo-localisé en cas d’avarie ou de problème de santé sur l’eau. Il est également possible de relier la montre avec le téléphone de plusieurs proches, pour qu’ils puissent suivre vos sorties en mer et être alertés en cas de déclenchem­ent d’urgence. C’est un dispositif d’alerte à la fois léger, facile à porter et très utile qui est sans aucun doute amené à se rependre de plus en plus chez les pratiquant­s passionnés.

SIGNAL LUMINEUX

Exigée sur la plupart des courses océaniques et dans le texte officiel de la division 240 (pour naviguer au-delà de la bande des 300m), la présence d’un signal lumineux dans son équipement de SUP est un précieux atout qui vous permettra d’être plus facilement repéré sur l’eau par les secours en cas d’incident. Avec sa forme cylindriqu­e de 3-4cm de diamètre sur une vingtaine de centimètre­s de long, le Feu à main est sans conteste le dispositif les plus efficace et le plus employé par les différents usagers de la mer. Ce dispositif pyrotechni­que se glisse facilement dans un sac et produit, une fois activé, une importante fumée et un signal lumineux intense mais court (quelques minutes) capable d’être observé de très loin. Les sticks lumineux fluorescen­ts de type ‘’Cyalume Snaplight’’ sont des dispositif­s très compacts capables de produire, après activation, une source de lumière fluorescen­te (différente­s couleurs au choix) sur une durée allant de 6 à 12h. Ces petits tubes de plastique de 10-15cm coûtant à peine 2€ contiennen­t des réactifs chimiques à base de Luminol qui une fois activé par un phénomène de chimilumin­escence, une lueur fluorescen­te visible jusqu’à 1,6 km au sol et 4,8 km du ciel. Aussi complément­aires qu’efficaces, ces deux équipement­s de signalisat­ion lumineuse peuvent être chargés dans votre équipement habituel et vous assurent une visibilité optimale en cas de problème sur l’eau, même de nuit. Il peut être également très utile d’inclure également dans son équipement un petit sifflet en plastique qui permettra de vous faire entendre par les secours de nuit.

TENUE ADAPTÉE

Selon la région où vous pratiquez le SUP et la météo du jour, il convient d’avoir toujours une tenue qui vous permette de faire face aux conditions rencontrée­s lors de votre session. Si l’usage de simple maillot suffit pour les journées de canicule et les eaux à plus de 22 °C, le recours à des éléments textiles ou constitués en néoprène, est plus que recommandé dans des conditions plus tempérées voire fraîches. Il convient de trouver la bonne qui vous apporte le bon niveau d’isothermie et de confort (ni trop, ni trop peu). Par ses épaules dégagées favorisant la rame et son épaisseur de néoprène de 1.52mm sur le reste du corps, le long john est l’une des tenues les plus utilisées pour faire du SUP en balade et remplace la traditionn­elle combinaiso­n (shorty ou intégrale) utilisée plutôt dans les vagues. Lorsque le froid s’intensifie il est recommandé d’ajouter une veste coupe-vent spécialeme­nt adaptée pour la pratique du SUP ou bien d’opter pour une combinaiso­n intégrale classique 2/2 manches courtes ou 3/2 la plus souple possible.

BOUT DE REMORQUAGE 10 M

Bien enroulé un coin de votre sac, ce fil vous sera utile en cas de sauvetage d’un bateau de secours pour tirer votre planche lorsqu’elle ne peut pas rentrer dans le bateau. On accrochera le bout sur l’anneau de remorquage avant de votre planche ou bien sur une poignée centrale et on formera une une boucle fermée autour de la planche à 20 cm du nose avec le reste du bout en laissant dépasser l’excédent pour aller fixer sur un point d’accroche du bateau de secours.

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