Wind Magazine

NICOLAS WAREMBOURG : TAILLÉ POUR LE DÉFI WIND

-

Je dois en être à mon 15e Défi, Ce qui m’a impression­né, c’est l’orga. C’est à la fois super beau et il n’y a aucune fausse note. En plus en conditions on a tout eu : du très fort, au moins fort. Mais ce que je retiens, c’est que l’esprit était toujours au top. Même les super bons sont sortis de l’eau avec la banane. Il y a une bonne ambiance, tu sens que même les pros se font plaisir, il n’y a pas la tension d’une coupe du monde. J’ai fait une quinzaine de Défi Wind. Il y a toujours eu pleins d’émotions autour des Défis. Les bons moments c’est 2015 où je fais deux dans des conditions de fous avec tous les bons, c’est mon meilleur souvenir je pense. Je l’avais vécu comme une victoire. Ensuite mes deux victoires comptent aussi, je voulais vraiment le gagner ce Défi Wind ! Après

J’aime le Défi parce que je m’y retrouve morphologi­quement. Je ne suis pas taillé pour le slalom, ni pour les vagues. En Slalom tu as le départ, celui qui arrive en tête à la bouée, c’est fini. Là, sur le Défi je peux passer 15 à la bouée et remonter pour finir deux, il y a le physique, la tactique, ça me plaît vachement. Bizarremen­t les défaites sont aussi des moments qui m’ont marqué. Surtout en 2014, je perds la victoire à la dernière manche, de rien du tout. J’avais mal calculé, je pensais avoir gagné le Défi Wind. J’ai mis trois mois à m’en remettre. Après j’aime aussi faire la fête, partager le windsurf sur l’eau mais aussi à terre, se prendre des murges c’est ça aussi ! Il y a des années tops aussi sans vent, je peux profiter des potes, je suis plus relâché, en 2016, j’ai bien reçu.

 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from France