UN TITRE EN TROIS VOLETS

1/ CAP VERT : DU SURF SAILING PUISSANT - 2ND

A Ponta Preta au Cap Vert, la voile ne sert qu’à remonter au peak sans planer. Le reste n’est qu’exploitation de la puissance de la houle pour du pur surf-sailing. Le brésilien montre son savoir faire dans le domaine avec une grosse puissance de ses courbes de rail à rail et du style. Et même si la double élimination est délocalisée à Little Hookipa, Browne ne se laisse pas impressionner par le clapot dans la houle. Dans des conditions proches de Maui, c’est l’hawaiien Bernd Roediger, plus au coeur de la vague, qui prive Browne de victoire.

2/ POZO : DES JUMPS STRATOSPHÉRIQUES ET DU SURF ON-SHORE – 2ND

Du light wind les waverideurs passent au vent fort. Pozo 2022 n’a pas offert le vent nucléaire habituel mais de médiocres rampes. C’est tout de même en 4m2 que se décide la victoire. Des sauts à gogo et des tricks au surf dans un vent bâbord venant de la mer sont au menu. La clé du succès, celle des finalistes Browne et Köster, se dessine à coup de doubles rotations : Late Double Forward, TableDouble Forward ou Push-Forward. Köster est au dessus mais Browne enchaine une nouvelle finale dans des conditions diamétralement opposées au Cap Vert.

3/ SYLT : UNE MER DU NORD SIDE SHORE POUR UN MIXE SAUTS/SURFS – 3E

Les traditionnelles conditions laborieuses de Sylt, avec un vent pile de face et un courant atroce, ont été remplacées par un contest bien léché dans du vent de côté, toujours bâbord, mais side. Avec de grosses rampes à l’horizon, les acrobaties aériennes sont de mises en sauts. Le surf est compliqué, il faut jouer d’un méchant shore break. Browne butte en demi finale contre l’étoile montante Marc Paré. Köster réalise un doublé mais ce ne sera pas suffisant pour le titre. Browne est couronné en pleurs après prés d’une décennie de traque.