APRÈS 50 ANS IL VIDE SES POCHES
La médecine esthétique fait une sérieuse concurrence aux chirurgiens qui, du coup, se sont mis à leur tour aux injections. On peut, par exemple, redresser un nez avec quelques gouttes d’acide hyaluronique et éviter une opération. « On peut même traiter le relâchement des paupières sans incision avec la technique Plexr (Plasma exérèse), précise la médecin esthétique Nelly Gauthier. Parfois le bistouri s’impose. « On élimine facilement les poches en ambulatoire, par voie conjonctivale », indique le Dr Patrick Bui, chirurgien esthétique du Tout-Paris. Compter une semaine d’ecchymoses et 4 000 euros. Quand vraiment l’ovale s’effondre ou que le cou dindonne, la barbe ne suffit pas toujours à tout cacher. « Le lifting du bas du visage donne de bons résultats sur peau épaisse avec des cicatrices quasi invisibles, mais les suites sont plus longues que pour la femme, surtout si le patient est sous traitement, comme pas mal d’hommes de plus de 65 ans », poursuit le Dr Bui. Il faut juste respecter l’implantation de la barbe. Le « ticket jeune » : une nuit en clinique et trois semaines d’oedème.