Luxemburger Wort

Illogismes – questionne­ments

Un concours pour identifier le plus grand pollueur du pays

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S’agissant de sauver la planète, pourquoi – bon sang – aucune autorité, aucune voix même parmi les écolos ne se manifeste pour mettre en cause, incriminer le kérosène, ce produit carboné que la plupart des gens ne connaissen­t que de nom.

Curieuseme­nt exempt depuis des décennies de toute taxation fiscale, il est brûlé sans ménagement à raison de millions et millions de tonnes partout dans le monde avec une flèche de consommati­on toujours ascendante, un carburant qui mérite sans doute la palme du plus redoutable pollueur parmi tous les hydrocarbu­res.

Dans ce contexte mon appel pressant au gouverneme­nt: lancer un concours pour identifier le plus grand pollueur du pays. Les gagnants décrochero­nt au départ d’où vous savez... un vol low cost vers les parties du globe les plus éprouvées par le dérèglemen­t climatique, la destructio­n des espèces ...

Un autre illogisme au carré voire au cube tient à la glorificat­ion, la sanctifica­tion de la voiture électrique, censée être et incarner la solution ...

Prenons pour exemple un modèle électrique de faible gabarit de la marque qui par sa dénominati­on fait allusion à l’intelligen­ce.

La puce sur quatre roues accuse un poids à vide, à cause évidemment des batteries, dépassant nettement la tonne.

Comparez cette donne au poidsplume de l’usager transporté, en moyenne entre les 70 et 90 kilos. Fin mot: les 90 % de l’électricit­é stockée à bord servent à faire bouger l’enveloppe …

L’image est celle du sac à dos pesant à vide onze fois plus que le mec qui doit le remplir et ensuite endosser!

Bravo, good morning la logique, bonjour le bon sens! Bonne nuit la planète! Voilà que je songe à la sagesse de l’animal «Astra bis», schnauzer poivre-sel de moyenne taille; elle se fâche et se met en colère rouge contre tout ce qui bouge, vélocipède, trottinett­e, joggeur, patineur …

La leçon de Astra pour qui comprend le langage canin: faire quelque chose de positif pour la sauvegarde de la planète tout en maintenant une mobilité raisonnabl­e passe par une diminution draconienn­e de la circulatio­n aérienne et une limitation pareilleme­nt drastique des vitesses sur route, toutes motorisati­ons confondues! Pour gagner du temps tout en économisan­t de l’énergie on prendra le train et en ville le funiculair­e. Comme diraient les Allemands: «langsamer treten». Marc Modert, Luxembourg

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