Le déclin
Le Grand-duché de Luxembourg, ses problèmes au quotidien et du dimanche
lieux de prières journalières, de recueillement et de solidarité nationale.
Personne ici n’a honte de sa religion et les valeurs de paix et de respect mutuel ont les mêmes priorités que partout sur terre où les fidèles se rassemblent pour prier. Celui qui oserait remplacer la demi-lune islamique par p. ex. un âne se retrouverait certainement en prison ou sur l’échafaud.
Les très nombreux compatriotes-touristes se plient volontairement aux règles vestimentaires ultrastrictes et au respect du silence absolu requis (alors que chez nous, aucune réservation ni réglementation spéciale ne sont requises pour les offices de plus en plus rares).
Avons-nous honte de notre passé, de notre culture? Sommes-nous devenus les victimes d’une «philosophie» 100 % capitaliste, matérialiste à la «America first» sans compréhension ni respect pour les valeurs spirituelles et morales?
Nous devons être conscients que les idéologies et actions d’un M. Trump mettent en danger grave toute notre terre, toutes les nations et ceci à court terme. La globalisation mondiale de l’anticulture, des «fast relations» et «fast foods» est irréversible.
Malgré Brexit et Trump il est moderne au Grand-duché de se faire arroser du matin au soir par des «albums» anglo-américains dénués de sens, aux paroles incompréhensibles et stupides et aux décibels rendant définitivement sourd à 30 ans.
En «Bourgeois gentilhomme» de Molière il faut faire semblant d’adorer les «chefs-d’oeuvre» modernes de nos expos: Mickeymouse et compagnie, tas de sable, ferrailles tordues et papiers rongés, en tournant le dos à l’admirable héritage du «quattrocenti» italien, d’un Botticelli, Michelange, da Vinci où la grande époque picturale flamande et néerlandaise.
Le micro-duché se doit d’être mégamoderne et de sauver le climat mondial (malgré ses éternels embouteillages toxiques et les SUV innombrables et inutiles).
Heureusement la jeune génération est réceptive, enthousiaste et intelligente. Il y a de l’espoir que certains de nos «leaders» instruits, responsables et intelligents, dotés d’un profond respect culturel, réussiront dans leur noble tâche, notamment avec l’aide des techniques médiatiques modernes, car «l’homme ne vit pas que du pain». En retrouvant nos racines culturelles, religieuses et politiques, notre petite nation aura peut-être une chance de retrouver son identité et un avenir heureux pour nos enfants et petits-enfants.
Je souhaite pourtant bonne chance à M. Bauler et le remercie pour le début d’une initiative utile, car pour expliquer le lait à un enfant, il faut d’abord lui faire connaître la vache, et pour expliquer et «montrer» la religion, il faut faire connaître la Bible, ce «GPS» d’une immense sagesse bimillénaire, mais d’interprétation complexe et qui parfois a été utilisée dans le passé pour justifier les pires horreurs (inquisition, guerres …) tout comme l’islam. Dr Jean-paul Scheifer, Diekirch