Comprendre n’est pas aimer
A propos du Concours Eurovision de la Chanson
guerres plus meurtrières l’une que l’autre, les camps de concentration, la Shoah et la bombe A … Tout cela qui n’est pas la faute de la jeunesse d’aujourd’hui qui pourtant doit en subir, en porter, en exprimer les conséquences.
Après ces horreurs il y eut, ce que l’on a appelé les «trente glorieuses», grosso modo de 1945 à 1975. Après toutes ces épreuves sortant progressivement mais totalement d’un ordinaire existant il y a quelques siècles, et les horreurs s’étant étalées pire que jamais dans l’histoire de l’humanité, cette dernière prit, en quelque sorte une pause, une respiration. Elle jeta par-dessus bord toutes les transcendances qui avaient amené toutes ces catastrophes: patriotisme, nationalisme, totalitarisme, communisme, fascisme, nazisme, … et se vautra dans ce que lui apportaient les nouvelles inventions de la technique, le confort, les loisirs, les plaisirs, la facilité, la légèreté … la consommation!
L’art léger de l’abstrait sans aucune signification autre que les harmonies de formes et de couleurs se fit sa place chez les amateurs. A Radio Luxembourg on faisait chanter les foules «ploum, ploum, tra, la, la, ploum, ploum, tra, la, la, la …». La légèreté, la facilité, aboutissant bien évidemment à ce qu’il faut bien appeler une certaine décadence. Mais bien moins de trois quarts de siècle de décadence est une période assez courte dans l’histoire du Monde.
C’est vrai qu’une autre transcendance a été jetée par-dessus bord à l’occasion. Cette transcendance-là, c’est bien sûr la religion chrétienne de nos pays occidentaux. Mais le clergé de ces derniers ont autrefois, mais là, il n’y a pas si longtemps que cela, beaucoup de «vieux» s’en souviennent encore bien, trop fortement imposé leur croyance à la population, qui la tête dans la facilité de la société de consommation et de destruction des traditions anciennes qui avaient apporté tant de mal, tournèrent le dos peu à peu aux nombreuses obligations liberticides et… «démodées»… (!) émanant du clergé.
Comprendre n’est pas aimer! Se torturer en regardant le Concours Eurovision de la Chanson et le critiquer avec vos mots, c’est n’avoir rien compris.
Là où je suis d’accord avec vous, c’est que dans l’ancienne Bibliothèque Nationale, il y aurait certainement de la place pour installer un musée de pièces liturgiques de valeur artistique particulière qui pour l’instant sont invisibles. Il a été, je crois aussi question d’un musée réservé à des artistes luxembourgeois. L’ancien et l’actuel …! Ces locaux ne sontils pas assez vastes pour y abriter deux musées qui chacun ne prendrait pas toute la place? Charles Munchen,
Luxembourg Ceci est une réaction à la lettre «Une soirée anti-culture» de Monsieur Raymond Schaack du 5 juin 2019.