Décès d’hubert Mingarelli
L’écrivain au style épuré a reçu le prix Médicis en 2003
Paris. L’écrivain français Hubert Mingarelli, lauréat du prix Médicis en 2003 est mort ce week-end à l’âge de 64 ans des suites d’une longue maladie, a annoncé la maison d’édition Buchet-chastel.
Écrivain discret, Hubert Mingarelli était un auteur économe de ses mots au style épuré. Son dernier roman, «La terre invisible» avait été sélectionné l’an dernier par le jury du prix Goncourt. Lauréat du prix Médicis en 2003 pour «Quatre soldats», il avait reçu le prix Landerneau et le prix Louisguilloux en 2014 pour «L’homme qui avait soif».
Après avoir sillonné les mers du globe, Hubert Mingarelli s’était lancé dans l’écriture en 1990. Ses premiers livres étaient publiés en collection jeunesse. Ses héros étaient souvent des enfants et dans «Quatre soldats», l’un de ces hommes est à peine sorti de l’adolescence. Ce livre, récompensé par le prix Médicis, prend place quelques temps après la Première Guerre mondiale, dans une Russie bolchevique alors en pleine guerre civile. «L’homme qui avait soif» se passe à la fin d’un autre conflit majeur, la Seconde Guerre mondiale, quelques mois après les bombardements d’hiroshima et de Nagasaki. Son dernier roman se déroulait également juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale, en juillet 1945, en Allemagne cette fois. Le narrateur, photographe de guerre, est obsédé par sa découverte des camps de concentration nazis. AFP
Hubert Mingarelli, ici en 2003, était un auteur économe de ses mots.