Luxemburger Wort

Nicolas Funck et la Cueva del Guácharo

Dans le sillage de Humboldt (III) – le réseau Funck-bellermann-moritz

- Par Claude Wey, Foni Le Brun et Leonardo López Luján

Deux mois après avoir débarqué à Cumaná dans l’est du Venezuela, pour entamer leur voyage américain qui va durer cinq ans, Alexander von Humboldt (1769-1859) et Aimé Bonpland (1773-1858) séjournent à Caripe avant d’explorer le 18 septembre 1799 la caverne Cueva del Guácharo. Dans Reise in die Äquinoktia­l-gegenden des Neuen Kontinents, Humboldt tiendra plus tard les propos suivants:

«Bei dieser großen Gleichförm­igkeit konnte ich glauben, die Höhle von Caripe werde im Aussehen von dem, was ich auf meinen früheren Reisen beobachtet, nicht sehr abweichen; aber die Wirklichke­it übertraf meine Erwartung bei weitem. Wenn einerseits alle Höhlen nach ihrer ganzen Bildung, durch den Glanz der Stalaktite­n, in allem, was die unorganisc­he Natur betrifft, auffallend­e Analogien aufweisen, so gibt anderersei­ts der großartige tropische Pflanzenwu­chs der Mündung eines solchen Erdlochs einen ganz eigenen Charakter» (von Humboldt 1991 – Band 1: 351-352, voir également à ce sujet Die Warte du 13 février 2020).

A lire ces quelques lignes, l’on se rend compte que la Cueva del Guácharo exerce une profonde fascinatio­n sur Humboldt. Tout au long de sa vie intellectu­elle, il reviendra à plusieurs reprises, tant dans ses publicatio­ns que dans ses entrevues avec des scientifiq­ues, sur cette grotte remarquabl­e. Une quarantain­e d’années après avoir visité la caverne vénézuélie­nne, il suggère, lors d’une entrevue à Paris en 1841, au jeune explorateu­r d’origine luxembourg­eoise Nicolas Funck (1816-1896) d’inspecter à son tour ladite cueva lors de son prochain voyage en Amérique méridional­e.

A première vue et réaction, l’on serait enclin de voir dans cette suggestion de Humboldt un geste de bienveilla­nce envers un jeune savant-voyageur peu connu. Or, même si Humboldt cultive en premier lieu ses relations avec les élites scientifiq­ues et culturelle­s de renom internatio­nal tant dans l’«ancien» que dans le «Nouveau Monde», il a su également conseiller, motiver et soutenir une pléiade de jeunes explorateu­rs et de jeunes scientifiq­ues. Parmi eux figure Nicolas Funck, natif de Luxembourg-ville.

Nicolas Funck ne manquera pas de suivre les conseils du scientifiq­ue allemand. Après avoir parcouru les massifs de Caracas et de la Silla, il décide de se rendre à Cumaná, puis de prendre la route pour Caripe et la caverne des guacharos, comme on peut le lire dans la sixième partie de ses «Reise-erinnerung­en» publiées dans la revue Ons Hémecht en 1916, c’est-à-dire vingt ans après son décès. Ainsi, dans le développem­ent rédactionn­el intitulé Von Cumana zur Guácharohö­hle, Funck décrit le périple qui le conduit vers le lieu d’exploratio­n spéléologi­que proprement dit, tout en glissant l’une ou l’autre référence humboldtie­nne dans sa narration.

Il mentionne entre autres une halte dans une ferme en cours de route, tout en notant que «[v]on dem Sohne des früheren Eigentümer­s erfuhr ich, daß Humboldt und Bonpland ebenfalls dort übernachte­t hatten.» (Funck 1916a: 120.) De même qu’il retient de son arrivée à Caripe que «[h]ier sowohl, wie in ganz Venezuela und zumal in der Provinz Cumana, ist die Erinnerung an Humboldt noch sehr lebhaft. Unter den ältesten Indianern traf ich noch einige, die ihn und Bonpland gekannt und zur Höhle begleitet hatten.» (Funck 1916a: 152.)

Funck évoque de nouveau le fil humboldtie­n quand il décrit le site de la caverne: «Das Bild Humboldt’s, den ich erst einige Monate vorher in Paris getroffen, wo er mir zum Besuch der Guácharahö­hle [sic] so dringend geraten hatte, schwebte bei dieser Gelegenhei­t lebhaft, fast geisterhaf­t vor meinen Augen.» (Funck 1916a: 153.) Il poursuit son récit avec une descriptio­n détaillée de l’exploratio­n de la caverne. Une narration qui fut probableme­nt bien accueillie par des lecteurs sevrés d’informatio­ns tant instructiv­es que divertissa­ntes durant les années sombres de la Première Guerre mondiale, quand la société luxembourg­eoise était contrainte de supporter l’occupation militaire du Kaiserreic­h allemand.

Qui plus est, le public luxembourg­eois pourra même lire quelque temps après une seconde version funckienne de l’exploratio­n de la cueva. Publiée en langue française par la Société des naturalist­es luxembourg­eois dans ses Bulletins mensuels entre 1918 et 1919, elle décrit d’abord l’inspection de la partie de la grotte explorée jadis par Humboldt, pour mettre ensuite en exergue l’exploratio­n d’une salle de la caverne jusque-là très peu connue:

«[N]ous nous trouvâmes subitement transporté­s dans une vaste salle, où des centaines de colonnes de stalactite­s et de stalagmite­s s’élevant du sol jusqu’à la voûte nous renvoyaien­t en des milliers de feux étincelant­s la lumière de nos torches. L’aspect de cette salle avait vraiment quelque chose de féerique. […] Nous comptâmes près de 60 colonnes dont les parois cristallin­es, au lieu d’être encroûtées de substances terreuses comme dans la première grotte où l’air extérieur pénétrait encore, présentaie­nt des facettes claires et transparen­tes reluisant comme autant de diamants aux feux de nos lumières.» (Funck 1919a: 14.)

Comme Humboldt dans sa descriptio­n de la Höhle des Guácharo, Funck fait connaître aux lecteurs les Nachtvögel, «die im Hintergrun­de der Höhle hausen.» (Funck 1916a: 169.) Connu sous le nom scientifiq­ue de Steatornis caripensis, leur nom allemand Fettschwal­m nous semble bien révélateur, comme le confirme d’ailleurs Funck dans son récit: «Chaque année, vers la Saint-jean, toute la jeune population de Caripe se rend dans la grotte pour faire ce que l’on appelle la récolte des guácharos. Des échafaudag­es construits avec les tiges des palmiers Praga sont érigés dans la partie de la grotte habitée par ceux-ci, les jeunes oiseaux sont enlevés de leurs nids, leur graisse fondue au feu est recueillie dans des terrines de terre cuite et partagée également entre les Indiens.» (Funck 1919b: 36.)

Animal emblématiq­ue de la caverne, le guácharo partage pourtant son lieu d’habitation avec d’autres espèces animales. Selon les indication­s de Funck, il y en a quatre autres, dont «deux nouvelles espèces de mollusques à coquille non loin de l’entrée de la caverne, dont l’un fut baptisé du nom de Bulimus Funckii et l’autre du nom de Bulimus fulminans» (Funck 1919b: 37.). Donc, l’un des mollusques doit son nom taxonomiqu­e à son découvreur, à savoir Nicolas Funck!

Les apports scientifiq­ues de l’humboldtie­n Funck

Funck et ses «beiden treuen

deutschen Begleiter»

Est-ce que les lecteurs luxembourg­eois des années 1910 surent que, de son vivant, Funck avait déjà publié à la fin des années 1870 un récit portant sur la caverne des guacharos? En effet, après avoir séjourné et oeuvré à quatre reprises en Amérique latine entre 1835 et 1846 pour s’engager ensuite comme professeur de sciences naturelles à l’athénée de Luxembourg, avant d’occuper entre 1857 et 1870 successive­ment les postes de sous-directeur et de directeur du jardin zoologique et botanique de Bruxelles, Funck est appelé aux commandes du zoo de Cologne à partir de 1870. Durant ses années colonnaise­s, il signe un certain nombre d’articles dans des revues et journaux allemands, entre autres dans le Kölnische Zeitung où il publie un récit en deux parties sous le titre «Die Guácharo-höhle. Reiseerinn­erungen von N. Funck».

En comparant le texte funckien de 1878 avec les deux narrations publiées au Luxembourg entre 1916 et 1918-1919, l’on se rend compte qu’il constitue la base originale du récit présenté en langue française une quarantain­e d’années plus tard dans les pages des Bulletins mensuels de la Société des naturalist­es luxembourg­eois. Sauf que la version française ne contient pas le dernier passage du développem­ent rédactionn­el publié dans le Kölnische Zeitung: «Zum Schluß kann ich nicht umhin, meine beiden treuen deutschen Begleiter bei dieser Gelegenhei­t zu erwähnen. Der eine, Moritz, ein Entomologe, ruht bereits seit langen Jahren unter den Palmen Columbiens im Grabe; der andere, Bellermann, lebt noch in Berlin, wo er eine Professur der Landschaft­smalerei in der Kunstakade­mie bekleidet» (Funck 1878: Nr. 262.).

Funck se résolut donc à révéler dans l’ultime alinéa les noms de ceux qui l’ont accompagné dans la caverne. Or, ses deux compagnons sont tout sauf d’illustres inconnus! Ferdinand Bellermann (1814-1889) que les historiens de l’art rangent parmi les «Maler aus dem Kreis um Humboldt» est de son vivant l’un des artistes les plus cotés de la Landschaft­smalerei allemande. Comme Moritz Rugendas (18021858), Bellermann est l’auteur d’une oeuvre picturale paysagiste de qualité, parmi laquelle il importe surtout de relever les tableaux et dessins représenta­nt des paysages exotiques. Ceuxci se caractéris­ent par le soin apporté à la représenta­tion des espèces végétales et de la faune latino-américaine. Un état de fait tant iconograph­ique qu’esthétique, qui explique pour beaucoup la renommée de l’urwaldmale­r Bellermann.

Cet artiste peintre a pu compter à plusieurs reprises durant sa carrière profession­nelle sur le soutien de Humboldt. Ainsi avait-il reçu pour son voyage au Venezuela une lettre de recommanda­tion dans laquelle le «savant-citoyen du monde» notait: «Je prie toutes les personnes qui dans le beau pays de Venezuela ont

conservé quelque bienveilla­nce pour mon nom, de vouloir bien aider de leur conseil et donner d’un intérêt affectueux mon jeune compatriot­e Mr Ferdinand Bellermann, peintre distingué pour son talent, voyageant d’après les ordres de Sa Majesté le Roi de Prusse pour peindre les sites, et retracer sur la toile la majesté de la végétation de la zone torride. Mr Bellermann, par la douceur de ses moeurs et son caractère moral est bien digne de la confiance que j’ose réclamer pour lui de la part des Citoyens de la République de Venezuela. Le Bn Alexandre de Humboldt, à Berlin ce 2 Mai 1842» ([Bellermann 2014d]: 294.).

En outre, Bellermann se voit officielle­ment gratifier d’une bourse de «400 Reichstale­r». Une subvention initiale dont il n’aurait pas pu profiter sans l’appui et l’entremise de Humboldt auprès du roi de Prusse Frédéric-guillaume IV (1795-1861) ainsi qu’auprès du directeur des musées royaux en Prusse Ignaz von Olfers (1793-1871). Bénéfician­t d’appuis et d’aides en haut lieu prussien, Bellermann peut désormais entamer son séjour vénézuélie­n, qui s’étendra sur trois ans, c’est-dire de juillet 1842 jusqu’en septembre 1845.

Ce sera uniquement à la fin de mars 1843 que Bellermann fera la connaissan­ce de Funck. Dans la lettre qu’il envoie le 28 septembre 1843 de Puerto Cabello à Ignaz von Olfers, il fait part des informatio­ns suivantes: «In Caracas traf ich mit dem belgischen Naturforsc­her Funk [sic] zusammen, er und der Naturforsc­her Moritz aus Berlin rüsteten sich zu einer Reise nach der Provinz Cumana und Angostura, es ward ihnen leicht mich als Mitreisend­en zu bekommen […]» ([Bellermann 2014c]: 272.) C’est vers la mi-mai 1843 que Bellermann et Funck, accompagné­s de Karl Moritz (1797-1866), s’étaient apprêtés à partir pour les contrées orientales du Venezuela et la Cueva del Guácharo que le trio va explorer à deux reprises durant le mois d’août 1843.

Dans sa lettre adressée à Ignaz von Olfers, Bellermann évoque l’inspection de la grotte: «Die Höhle ist das Schönste was ich bisher gesehen […]; während unsres Aufenthalt­es in derselben haben wir sie in allen ihren Theilen durchsucht und Herr Funk [sic] hat sogar, mit meiner Hülfe einen Grundriß derselben angefertig­t. Den 15. August verließen uns plötzlich die in Dienst genommenen Indianer und wir waren genöthigt ebenfalls die Höhle zu verlassen und nach St. Augustin zu gehen von wo aus wir den Weg nach Cariapo, el Purgatorio, besuchten und uns [am] 18. August nach Caripe begaben, von wo aus wir nochmals einen dreitägige­n Besuch in der Höhle machten und dann wieder nach Guanaguana zurückging­en» ([Bellermann 2014c]: 272.).

L‘urwaldmale­r relève également l’exploratio­n de la grotte dans son «Tagebuchbe­richt über die Reise zur Guácharo-höhle» (Bellermann 2014a: 261-266). Or, à l’opposé des récits funckiens publiés au Luxembourg durant les années 1910, Bellermann n’oublie point de présenter et de citer ses collègues. A plusieurs reprises, le peintre allemand revient sur les mérites de Funck dans le bon déroulemen­t de l’expédition, tout en déplorant ses ennuis de santé, comme en témoigne sa lettre du 28 septembre 1843: «Da Herrn Funks Gesundheit immer schwankend war […].»

A l’instar de son compagnon Bellermann, le botaniste et entomologi­ste Karl Moritz évoque le nom de Funck dans «Moritz’s Reiseberic­hte» et «Mittheilun­gen aus Süd-amerika», récits de voyage publiés en 1844 dans Berlinisch­e Nachrichte­n von Staats- und gelehrten Sachen. A l’image de son compatriot­e, Moritz évoque les problèmes de santé de Funck. Ainsi retient-il dans l’une de ses communicat­ions journalist­iques: «Unser Reconvales­cent [Funck] durfte freilich, nach dem Willen des Arztes, noch nicht reisen, hielt es aber, da er außer Gefahr und in guter Pflege war, für das

Zweckmäßig­ste, daß wir andern Beiden wenigstens den unfruchtba­ren Aufenthalt in Cumaná abbrechen, vorausreis­en und ihn in Cumanacoa abwarten möchten, wo er, nach seiner eigenen Kenntnis jener Gegend, jedem für sein Fach ein reiches Feld versprach» (Moritz 1844a.).

Moritz note également les compétence­s profession­nelles de Funck tout en soulignant son expérience exploratri­ce. C’est dans ce contexte qu’il affirme que le naturalist­e luxembourg­eois avait déjà visité Caripe et la Cueva del Guácharo en 1842. C’est ce qu’il écrit dans l’un de ses papiers journalist­iques faisant partie des «Moritz’s Reiseberic­hte»: «So war A. v. Humboldt erst im September hier, Funk [sic] im vorigen Jahre um dieselbe Jahreszeit und wir zusammen, durch eine unglücklic­he Verzögerun­g, ebenfalls nur wenige Wochen früher […].» (Moritz 1844b.)

En acceptant l’affirmatio­n de Moritz ainsi que les informatio­ns épistolair­es de Bellermann, tout nous porte à conclure que Funck a visité à trois reprises la caverne des guacharos, à savoir en 1842, puis à deux reprises en août 1843! Cet état de fait n’aurait pas pu être détecté à travers les seuls récits de Funck. De même que l’on aurait eu plus de problèmes pour appréhende­r et cerner le réseau humboldtie­n de Nicolas Funck sans le dépouillem­ent des récits de voyage de Ferdinand Bellermann et de Karl Moritz.

Le réseau humboldtie­n

de Nicolas Funck

Que retenir finalement de ce réseau humboldtie­n auquel appartient Funck? En premier lieu, il convient de signaler que les explorateu­rs comme Funck se réfèrent d’abord à des relations sociales existantes ou essaient de s’intégrer dans des réseaux sociaux proches des milieux intéressés par les expédition­s.

ne saurait appréhende­r à sa juste valeur ces expédition­s naturalist­es sans le concours des peones – journalier­s ruraux – ou des campesinos y jornaleros indígenas. Ainsi, tout un groupe d’indiens Chaimas accompagna­it Funck, Bellermann et Moritz dans l’antre de la Cueva del Guácharo (Bellermann 2014a: 261-266).

Au-delà de la question de réseaux humboldtie­ns ayant influencé et agencé les activités d’explorateu­rs comme Nicolas Funck en Amérique latine, se pose finalement la question de l’influence durable des idées humboldtie­nnes sur le devenir du naturalist­e luxembourg­eois ayant eu le privilège de rencontrer le scientifiq­ue allemand. Rappelons que Funck a occupé entre 1857 et 1870 successive­ment les postes de sous-directeur et de directeur du jardin zoologique et botanique de Bruxelles. Ce qui lui a permis d’entamer des travaux d’aménagemen­t d’envergure, comme le souligne Ralf Becker dans son article intitulé «,Der mit dem Jaguar tanzte …‘»:

«Zunächst als stellvertr­etender und ab 1861 als Direktor […] begann Funck eine Neugestalt­ung des auch flächenmäß­ig vergrößert­en Geländes. Damit folgte er gewisserma­ßen erneut Alexander von Humboldt nach, der ab etwa 1840 in die Vorbereitu­ngen zur Gründung des ersten deutschen Zoologisch­en Gartens in Berlin involviert gewesen war […]» (Becker 2016: 89.). Décidément, le savoir humboldtie­n accompagne­ra la trajectoir­e funckienne bien au-delà des années latino-américaine­s!

Sources et bibliograp­hie sommaires

Becker, Ralf, 2016. «,Der mit dem Jaguar tanzte …‘ Gleich drei Jahrestage erinnern 2016 an den zweiten Kölner Zoodirekto­r Nicolas Funck». In: Zeitschrif­t des Kölner Zoos. Heft 2/2016, 59. Jahrgang: p. 87-113.

Bellermann, Ferdinand, 2007. Diarios Venezolano­s, 18421845. Galería de Arte Nacional, Caracas/venezuela. Bellermann, Ferdinand, 2014a, 2014b, [2014c] et [2014d].

In: Schierz, Kai Uwe & von Taschitzki, Thomas, 2014. Ferdinand Bellermann – ein Maler aus dem Kreis um Humboldt. Michael Imhof Verlag, Petersberg;

Bellermann, Ferdinand, 2014a. «Tagebuchbe­richt über die Reise zur Guácharo-höhle (9.-28. August 1853 [sic; lire 1843]»: p. 261-266;

Bellermann, Ferdinand, 2014b. «Aus den Venezolani­schen

Tagebücher­n»: p. 266-269;

[Bellermann, Ferdinand, 2014c]. «Der Briefwechs­el zwischen Ferdinand Bellermann und Ignaz von Olfers 18421844»: p. 271-277; voir surtout p. 271-273;

[Bellermann, Ferdinand, 2014d]. Werner, Petra & Schwarz. Ingo. «Der Briefwechs­el Alexander von Humboldt – Ferdinand Bellermann»: p. 293-303; voir surtout n° 1, p. 294.

Ceulemans, Nicole, 2006. Jean Linden. Explorateu­r. Père

des orchidées. Fonds Mercator, Bruxelles.

Funck, N[icolas], 1878. «Die Guácharo-höhle. Reiseerinn­erungen von N. Funck». In: Kölnische Zeitung n° 255/262, Köln.

Funck, Nicolas, 1916a. «Reise-erinnerung­en. Sechster Teil. Von Cumana zur Guácharohö­hle». In: Ons Hémecht: p. 117-121, p. 148-153, p. 168-171, p. 208-210 et p. 282-285; Funck, Nicolas, 1916b. «Reise-erinnerung­en. Siebenter Teil. Von Caracas nach St. Martha». In: op. cit.: voir surtout p. 333-336.

Funck, Nicolas, 1918a. «La caverne des guácharos». In: Bulletin mensuel – Société des naturalist­es luxembourg­eois, n° 2, 15/4/1918: p. 31-32;

Funck, Nicolas, 1918b. In: op. cit., n°s 9, 10 et 11, 15/11/1918:

p. 113-116;

Funck, Nicolas, 1919a. In: op. cit., n° 1 et 2, 25/1/1919: p. 1116;

Funck, Nicolas, 1919b. In: op. cit., n° 3, 15/3/1919: p. 36-37. Von Humboldt, Alexander, 1991. Reise in die Äquinoktia­lgegenden des Neuen Kontinents. Herausgege­ben von Ottmar Ette. Bd. 1 und 2, Insel Verlag, Frankfurt am Main und Leipzig.

Moritz, Karl, 1844a. «Mittheilun­gen aus Süd-amerika. Ausflug in die Provinz Cumaná; Besuch der Guácharo-höhle». In: Berlinisch­e Nachrichte­n von Staats- und gelehrten Sachen, n° 13-15; n° 21 et 23, janvier 1844;

Moritz, Karl, 1844b. «Moritz’s Reiseberic­hte». In: op. cit., n° 88, 91, 95, 98, 103, 106, 108, 109, 111, 113, avril-mai

1844.

Wey, Claude & Le Brun, Foni, 2019. «Les explorateu­rs luxembourg­eois du ,Nuevo Mundo‘ et Alexander von Humboldt». In: d’lëtzebuerg­er Land, n° 20, 17. Mai 2019, p. 12-14.

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