Basketteur de père en fils
Après Marc, c’est Louis qui martyrise les parquets et fait bel impression dans la région bruxelloise
Pilier de l’équipe nationale dans les années 90, Marc Schiltz a transmis sa passion à son fils Louis qui joue au Strombeek Beavers Basket Club dans la banlieue bruxelloise.
«Il a 15 ans et mesure 1,95 m comme moi. Il a de bonnes capacités athlétiques et dunke déjà. Son entraîneur le fait jouer un peu partout mais son poste c’est en 2», observe l’ancien professionnel qui n’exclut pas un transfert dans les prochaines semaines.
«C’est possible qu’il rejoigne le Phoenix Brussels qui est parvenu à lever les fonds pour rester parmi l’élite belge», explique Marc dont le parcours en Belgique est passé par les Atomics Bruxelles. «Le basket dans la capitale, c’est un peu comme la mer, ça va, ça vient. Le problème principal, c’est l’absence d’une salle. A mon époque on jouait au Palais du Midi mais il n’y avait pas de parking digne de ce nom. C’est la même chose au complexe sportif de Neder-over-heembeek
où jouent le Phoenix. Sans parler d’une politique VIP inexistante.»
Marc, lui, a définitivement raccroché. «Je jouais encore en vétérans l’année dernière mais c’est fini. Désormais, je joue au tennis. Là au moins je peux encore progresser», rigole l’ancien fer de lance de la Résidence.
A vélo au travail
«J’ai gardé quelques contacts avec d’anciens partenaires et je reviens au pays trois à quatre fois par an pour rendre visite à ma famille. Mais c’est compliqué d’harmoniser nos agendas. Ma femme est anesthésiste et on a nos gardes certains week-ends. Sans compter les activités de nos trois enfants.» Citoyen de Merchtem dans le Brabant flamand, Marc et sa famille ne sont qu’à un jet de pierre du coeur de la capitale. «Derrière chez moi se dresse une colline dont le sommet offre une vue sur l’atomium. Je suis à 13 km de mon boulot au Botanique. J’y vais deux ou trois fois par semaine à vélo.»
Courtisé par le Luxembourg, Marc a finalement pris la décision de rester en Belgique. «J’aime la taille de Bruxelles. Ce n’est ni Paris, ni Londres. On s’y sent bien. On habite dans les champs, mais on est à côté de la ville.» Avec une épouse parfaitement bilingue français-néerlandais, Marc a le choix lorsqu’il parle avec les enfants. «Je leur parle en luxembourgeois et ma femme en néerlandais. Mais parfois, comme ici pendant le confinement, on ne parle qu’en français. » Chez les Schiltz, on ne jongle pas qu’avec les ballons...
Le basket dans la capitale, c’est un peu comme la mer, ça va, ça vient.