Luxemburgs Banken im Überblick
In Luxemburg gibt es derzeit 126 Banken, neun weniger als vor einem Jahr. Der Konsolidierungsprozess ist noch längst nicht zu Ende, die Covid-krise wird ihn beschleunigen. Europas Banken sind im Vergleich zur amerikanischen Konkurrenz wenig profitabel, sie bekommen die steigenden Kosten nicht in den Griff. Notwendige Investitionen in die It-infrastruktur und die Umsetzung komplexer Regulierungen führen dazu, dass nur die größeren Institute eine Aussicht auf Überleben und auf Profite haben. Das vorliegende „Classement des banques“informiert im Detail, wie die einzelnen Geldhäuser am Platz im Geschäftsjahr 2019 abgeschnitten haben. Darüber hinaus wird der Gesamtzustand des wichtigsten Wirtschaftszweigs in Luxemburg ausführlich unter die Lupe genommen. Schon jetzt zeigt sich: Der Schock durch das Virus entpuppt sich als Treiber der Digitalisierung. pley
dans une situation difficile comme celle-ci, de déréglementer, mais je crois que la mauvaise expérience de 2008 et de ce qui a précédé nous enseigne qu’il faut rester raisonnable.
Dans ce contexte économique très particulier, faut-il s’attendre à des faillites bancaires?
Les faillites dans la vie existent toujours. Nier que ce soit possible serait contraire à la logique, mais pour l’instant la tourmente que toute la planète affronte est une crise de l’économie réelle. Le système financier international permet de donner les liquidités nécessaires pour limiter les dégâts de ces faillites et en limiter l’ampleur. Donc le système bancaire mondial et européen en particulier est la meilleure garantie pour se sortir de la crise.
Si je regarde les banques établies au Luxembourg, elles ont des ratios de liquidité et de solvabilité très élevés, cela nous donne plus de marge de manoeuvre que les autres pays. Mais je ne suis pas un utopiste. Si la crise économique dure longtemps, le nombre de faillites va augmenter dans beaucoup de pays européens et cela aura bien sûr un impact sur les crédits défaillants et les résultats des banques. On ne peut pas faire comme si les deux choses n’étaient pas corrélées. Mais pour l’instant, grâce aux liquidités que les pays européens ont injectées dans l’économie, grâce aux mesures européennes que nous avons prises, et précisément les 540 milliards d’euros que l’union européenne a décidés en quelques semaines, la liquidité des banques est garantie et donc les risques de faillites bancaires à la chaîne sont vraiment très réduits.
et qu'il y a là une marge de manoeuvre.
Maintenant que vous êtes candidat au poste de président, quelles priorités allez-vous fixer pour les prochains mois?
Tout d’abord, c’est un honneur pour moi que j’ai été sollicité par des collègues à travers l’europe et plus particulièrement par mes collègues du Benelux au cours des dernières semaines. Je suis persuadé que la crise actuelle représente une chance unique pour la zone euro de sortir plus forte et plus unie. Mon action sera orientée sur la recherche du consensus et du compromis, pour dépasser certains clivages qui ont pu apparaître par le passé. Au regard de l’actualité, la première des priorités sera toutefois la sortie de crise suite à la pandémie du Covid-19.
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