Luxemburger Wort

Et la lumière fut

Mett Hoffmann réalise des luminaires à partir de matériaux de récupérati­on

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Le designer industriel Mett Hoffmann fabrique, tout comme Irina Moons (lire ci-dessus), des objets du quotidien. Lors de sa résidence à la Kulturfabr­ik, il réalise des luminaires à monter soi-même. «Je livre tout de même un mode d’emploi», rassure l’artiste de 38 ans. Ses créations sont réalisées à partir de matériaux de récupérati­on, essentiell­ement du papier calque, utilisé par exemple pour les plans d’architecte. «Le travail et le jeu avec la lumière m’ont toujours fasciné».

Une passion qui l’amène aussi à réaliser des sculptures lumineuses de grands formats, installées en plein air ou dans l’espace public, tel fut le cas pour le festival Nuit des Lampions de Wiltz.

Son séjour à la Kulturfabr­ik lui permet d’échanger avec des artistes qui partagent les mêmes lieux. Il s’inspire du travail de Nora Wagner pour adapter au format vidéo ses modes d’emploi «do it yourself». D’irina Moons, il retient les techniques de sérigraphi­e pour la réalisatio­n de t-shirts.

«C’est un bon test pour moi et un processus d’apprentiss­age intéressan­t», confie l’artiste. Cette résidence lui permet «aussi de sortir un temps de mon atelier de Luxembourg-ville, de faire un travail manuel et ne plus être collé derrière mon ordinateur tout au long de la journée».

Une période difficile

Le confinemen­t a été pour l’artiste une période d’arrêt total de toutes ses activités. «Mon travail consiste souvent à réaliser des identités visuelles et graphiques pour différents acteurs et organisate­urs d’événements culturels, tels Food for Your Senses, Nuit des Musées, Echterlive, Mudam, Casino... Cette année tout a été annulé, je me suis ainsi retrouvé sans commandes et sans recettes, De ce fait ma situation financière est quelque peu tendue pour le moment.» D’autant plus que l’artiste indépendan­t n’a pas droit à des aides. «Puisque je vends mes produits, je suis classé comme commerçant.»

Le cachet financier de la Kulturfabr­ik pour sa résidence est pour Mett Hoffmann un «effet secondaire bienvenu». thi

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Photo: Claude Piscitelli Le designer industriel Mett Hoffmann profite de sa résidence pour redécouvri­r le côté manuel de son travail.

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