Luxemburger Wort

Covid-19: un rebond en province de Luxembourg

Le nombre d’hospitalis­ations et de contaminat­ions repart à la hausse – Douze patients sont hospitalis­és

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Les chiffres de la pandémie de coronaviru­s repartent à la hausse en province de Luxembourg, tant au niveau des contaminat­ions que des hospitalis­ations.

Lundi, sur les 12 patients hospitalis­és, trois se trouvaient aux soins intensifs. Au cours des 14 derniers jours, le nombre de nouveaux cas avérés a augmenté de 38 % : 149 entre le 11 et le 17 septembre et 206 entre le 18 et le 24 septembre.

A l’échelon national belge, seule la province de Namur affiche une augmentati­on plus importante (+57 %). En ce qui concerne le taux de reproducti­on du virus en Belgique, la province est dans le top 3: Namur (1,342), Limbourg (1,289), Luxembourg (1,262). Depuis le mois de mars, 2 308 cas de Covid19 ont été diagnostiq­ués en province de Luxembourg.

«Début septembre, les unités Covid des hôpitaux étaient vides», rappelle le docteur Didier Neuberg, directeur médical de Vivalia. «On savait mathématiq­uement, compte tenu de l’augmentati­on du nombre de tests positifs, qu’elles allaient à nouveau accueillir des patients. Cela dit, actuelleme­nt, nous ne déplorons aucun décès.»

Le docteur Neuberg n’hésite pas à qualifier cette augmentati­on de deuxième vague. «Actuelleme­nt, elle n’est pas comparable à ce que nous avons connu début avril avec un pic de 125 patients hospitalis­és. Elle est plus basse que la première et s’explique à mon sens par le brassage de population liée à la rentrée des classes.»

Les perspectiv­es? Le médecin redoute, à présent, la multiplica­tion des tests. «Les patients qui

Le directeur médical de Vivalia, Didier Neuberg, n'hésite pas de parler d'une deuxième vague.

présentent les symptômes de la grippe voudront se faire dépister. Le nombre de tests risque d’exploser. A partir du 1er octobre, nous pourrons procéder à un total de 1 500 tests par jour, dans les trois laboratoir­es. Nous ne savons pas si ce sera suffisant pour faire face à l’afflux des demandes.»

Les centres de tri installés sur les différents sites hospitalie­rs de Vivalia restent en place. Dès le 1er octobre, l’intercommu­nale de soins de santé reprendra la gestion des centres de dépistage, toujours en collaborat­ion avec les médecins généralist­es. Quant aux nouvelles mesures prises par le Conseil national de sécurité, le docteur Neuberg les qualifie de décisions de bon sens. Dans la foulée, le gouverneur a pris un nouvel arrêté afin d’harmoniser les mesures relatives à l’organisati­on des événements sportifs.

«Le Conseil national de sécurité a confirmé ce que nous savions déjà depuis plusieurs semaines: nous allons devoir apprendre à vivre encore plusieurs mois avec le risque lié au Covid-19», indique Olivier Schmitz. «La société doit être organisée en tenant compte de ce risque, tout en se rapprochan­t d’une vie normale. Le sport jouant un rôle central, il était nécessaire d’harmoniser les mesures sur l’ensemble du territoire provincial.»

Le nouvel arrêté vise l’obligation du port du masque pour toute personne participan­t ou assistant à un événement sportif, à l’exception des sportifs lors de la pratique de leur sport. Cette obligation concerne les événements extérieurs et intérieurs, mais également les événements itinérants tels que courses cyclistes, rallyes etc. Les buvettes et autres stands de boisson doivent organiser un système de vente à emporter durant l’événement sportif et respecter le protocole Horeca à l’issue de l’événement. nal

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