Le rire de Cabu, un remède à tout
Quel bonheur de retrouver ce rire chaleureux et tellement humain et cela justement en ces jours qui parfois sont bien tristes! C’est le rire de Cabu, le dessinateur mort dans l’attentat jihadiste contre «Charlie Hebdo». Une exposition lui est consacrée à la mairie de Paris où on retrouve son bureau «en bordel», sa Citroën Trèfle bleue et noire et son rire qui résonne par endroits. «Cabu gardait tout mais ne rangeait rien», avertit Véronique Cabut, sa femme qui veut qu’en ce lieu d’exposition «tout le monde se marre», car, insiste-t-elle, «la plus grande des choses qui perpétuera la mémoire de Cabu c’est le rire des visiteurs, sous les masques, les rires doivent poindre, c’est le remède à la barbarie» Et à bien d’autres choses, voudrait-on ajouter. mt