Luxemburger Wort

Wiessel mol d’Scheif

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du film et de la pièce de théâtre écrits par Jane Birkin il y a plus de 20 ans, sur le thème de la rupture.

Avec cet opus on ne peut plus intime, elle aborde aussi la mort de sa fille Kate dans les poignants titres «Cigarettes» («Ma fille s’est foutue en l’air») et «Ces murs épais» («Moi dehors, toi dessous, cri muet, muet»).

«J’ai débuté avec ces deux chansons en arrivant chez Etienne, elles étaient dans mon agenda, griffonnée­s, un peu entremêlée­s. J’avais ressenti un tel manque de Kate, ce jour à Lyon, pendant la tournée symphoniqu­e autour de Serge, quand j’ai vu ce petit nécessaire de manucure qui m’a fait penser à elle: ce sont les détails qui flinguent! J’ai dit à Etienne: on va faire ,Oh! Pardon...’ mais j’ai deux ébauches de chanson avec lesquelles il faut démarrer».

«Excitant et stimulant»

Depuis qu’il avait vu la pièce, Daho relançait sans cesse Birkin pour en faire un disque. «Sans lui, je ne l’aurais pas fait, poursuit l’Anglaise préférée des Français. Il avait le temps, et la générosité de donner deux ans, alors qu’il aurait pu faire des choses pour lui. Et il avait ce désir que vous soyez reconnue, une vraie ambition pour vous mettre en avant. C’est excitant et stimulant d’avoir quelqu’un de plus ambitieux pour vous, que vous, et qui ne choisit pas la facilité».

Daho, a composé les musiques – épaulé par son complice JeanLouis

Piérot (ex-Valentins) – et aidé Birkin à malaxer ses textes. Sur des orchestrat­ions majestueus­es – entre cuivres et «vagues de violons» comme elle le dit – Birkin n’embellit pas ce qu’elle voit d’elle. «C’est tellement personnel ce disque. Ça dépeint une personne pas très facile, probableme­nt pas très séduisante. Mais j’étais plus attirée par les côtés mauvais, les choses que vous voulez gommer chez les autres: la jalousie féroce, la violence extrême, le côté mauvais coucheur». Dans «Telle est ma maladie envers toi», elle figure la

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