A propos de la guerre en Ukraine
Ce qui prédomine aujourd’hui sur le parquet international, c’est de trouver une solution à mettre fin à cette guerre, coûte que coûte. Livrer des armes prolonge l’horreur sanguine et dévastatrice, ce n’est pas la bonne voie, c’est une impasse. Le Président Zelensky devrait négocier avec la bonne intention de faire, au besoin, quelques concessions territoriales à la Russie. Mieux vaut tard que jamais.
Quand comprendra-t-on que ce qui compte, c’est la sécurité et le bien-être de la population (et des animaux domestiques), la sauvegarde du climat et de la biodiversité, et non pas les frontières, les bannières et les idéologies?
Si cependant une idéologie comme le Communisme ne respecte pas la propriété privée, ou si le système démocratique n’est pas garanti …? J’avoue voir des limites aux idéologies (heureusement on est tolérant aujourd’hui à l’égard des religions), mais dans la situation concrète, peut-on prétendre que la liberté d’expression soit garantie partout en Occident, ou que les Russes n’aient pas droit à la propriété privée?
Quoiqu’il en soit, la balle est maintenant aux mains de l’UE: Estelle disposée à montrer que pour elle l’humain prévaut à la cupidité territoriale, et que la sécurité et le bien-être des hommes importe d’avantage que l’idéologie ou le drapeau? Va-t-elle lâcher (indépendamment des décisions du Pentagone) les sanctions pour débloquer les cargaisons de blé et d’huile de tournesol, afin d’empêcher la famine sur le continent africain et ailleurs?
Romaine Berens, Dondelange