Les clés d’un sol bien irrigué!
Pour être à l’écoute d'un terrain qui donne le la...
La plupart du temps, ce sont les caractéristiques du sol qui jouent un rôle prépondérant dans la stratégie d'irrigation du jardin. En l’occurrence, elles diffèrent naturellement suivant que la terre affiche une consistance argileuse, sableuse ou mixte.
Durs, mous, aérés, ou compacts, les divers types de terrain influencent souvent la stratégie d'irrigation des cultures et des jardins.
Un sempiternel besoin en eau
En apprenant à distinguer les différents types de sol et en appréhendant la manière dont ceux-ci doivent être irrigués, les systèmes d’arrosage vont s’avérer plus efficaces pour les cultures et plus sûres pour l'environnement.
L'irrigation du sol consiste donc à étudier sa substance au préalable pour mieux choisir le terrain adapté aux cultures.
Par conséquent, choisir le sol approprié en l'associant à la méthode d'irrigation lui correspondant le mieux, c’est le gage d’un départ réussi et d’un succès prometteur pour des cultures et des plantations florissantes.
Lorsque l'on veut irriguer, une autre interrogation vient également se poser, à savoir sur la quantité, la durée, la vitesse et la fréquence de l'arrosage.
Or, le secret repose souvent sur une combinaison référant à la nature du sol, au stade de croissance des diverses plantations, et bien sûr, à la météo.
S’agissant de la capacité de pénétration de l’eau, cette dernière varie en fonction de la typologie du sol.
À ce titre, la plupart du temps, ce sont les caractéristiques du sol qui jouent un rôle prépondérant dans la stratégie d'irrigation du jardin.
Des sols argileux et sablonneux
Les sols à base d'argile sont généralement constitués de petites particules, plates et compactes, avec un rapport entre la surface et le volume assez conséquent.
Ces sols s’avèrent plutôt délicats à préparer pour la plantation, car relativement glissants par temps humide et très durs à la saison sèche.
Le choix du moment idéal pour arroser efficacement est donc crucial si l’on veut en faire profiter ses cultures tout en évitant d'endommager la structure même du sol.
À l’inverse, les sols à base de sable présentent des particules relativement grosses avec, cette fois-ci, un faible ratio de la surface en fonction du volume.
Par conséquent, il est plus facile d’aménager ce second type de terrain préalablement à la préparation du lit de semence, d’autant plus qu’il permet de le travailler dans un intervalle très court après une pluie importante. En vertu de quoi, chaque type de sol a ses avantages et ses inconvénients.
Tout un processus à bien connaître
Pour l'irrigation, il est primordial de garder en mémoire que l'eau absorbée se déplace lentement à travers les sols argileux, mais qu'une fois mouillés, ces derniers retiennent des quantités importantes d'humidité.
Inversement, des liquides versés sur des sols sablonneux vont les pénétrer et s’y déplacer rapidement, mais avec une trop faible rétention d'humidité.
Autrement dit, l'eau aura davantage tendance à s'écouler superficiellement à travers un sol argileux, plutôt qu'à le pénétrer. Ce qui implique, le cas échéant, une irrigation laborieuse s’étalant sur une longue période, même si, par la suite, le même sol est capable de tenir plusieurs jours sans arrosage.
L'irrigation des sols sablonneux, pour sa part, doit s’effectuer assez vite, mais sur de courtes périodes. On doit également songer à limiter la durée de l’arrosage de la surface sablonneuse, et ce, de manière à empêcher que l'eau ne s’infiltre bien au-delà de la zone des racines, devenant de facto indisponible pour la plante, et contribuant par la même occasion au lessivage du sol.
En fait, il faudra surtout veiller à irriguer à bon escient, et suivant des conditions météorologiques fluctuantes et contraignantes, parfois inhérentes à une situation géographique déterminée.
Alors, arroser? Absolument, cela coule de source! Mais de manière équitable, pondérée, et réfléchie.