François a Francis dans la peau
A la rencontre de l’un des plus grands fans de Francis Cabrel
Martelange. On aurait pu lui proposer un quiz sur Francis Cabrel en guise d’introduction mais 24 heures plus tard, on ne l’aurait toujours pas piégé. François Perpète est incollable sur le sujet. Ce trentenaire de Martelange, à un jet de pierres de la frontière grand-ducale, est un fan absolu du chanteur français. Il sera au premier rang le vendredi 1er juillet lorsque l’Agenais posera sa guitare pour la première fois sur le sol luxembourgeois.
«J’ai pour habitude d’arriver assez tôt pour voir Francis avant les balances. On échange parfois brièvement. Je lui glisse deux ou trois titres que j’aimerais entendre», raconte l’Arlonais, contaminé par le virus dès sa plus tendre enfance. «Mon père écoutait Cabrel en voiture lorsque j’avais 5 ans. J’appréciais la musique mais j’étais un peu jeune pour saisir les textes. C’est vers 8, 9 ans que j’ai porté un intérêt à ses écrits. J’ai piqué les CD de mon père pour les écouter dans ma chambre. Et j’ai acheté une guitare pour jouer du Cabrel.»
Une centaine de concerts
François a Francis dans la peau. C’est le début d’une passion hors normes. Ce solide gaillard est agent de sécurité dans le civil. Il va organiser une partie de sa vie en fonction de l’agenda de l’un des chanteurs les plus suivis en France. Ses vacances sont ainsi calquées sur ses tournées. «Mon premier concert remonte au 24 novembre 2004», lâche-t-il sans l’ombre d’une hésitation. «C’était au Cirque Royal de Bruxelles. Ce jour-là était
François Perpète et Francis Cabrel. Une passion folle qui dure depuis plus de 20 ans.
enregistrée ‹La Tournée des bodegas› mais je ne le savais pas. J’en garde un souvenir impérissable car Francis avait remis des cuivres sur scène et ça donnait des versions un peu différentes de ses chansons.»
C’est en 2008 que ce culte pour l’artiste à l’accent du sud-ouest prend des proportions internationales. «Je suis allé le voir en Suisse, sur la Côte d’Azur, dans le sudouest, en Normandie et bien sûr en Belgique. De Charleroi à Bruxelles en passant par Liège et les Francofolies de Spa.» Soit une bonne vingtaine de dates par tournée, ce qui représente une bonne centaine de concerts au total. «Mais depuis l’apparition des e-tickets, j’ai arrêté de compter.»
François est attentif à chaque détail. Il collectionne les vinyles, les affiches de concerts et même les setlists qu’il fait signer lorsque l’occasion se présente. «Chaque concert est un peu différent du précédent mais j’aimerais que Francis se diversifie encore plus.»
En fin connaisseur, François sort des sentiers battus lorsqu’on lui demande son top 3 des chansons. «‹A chaque amour que nous ferons›, ‹Azincourt› et ‹Madame X›», dit-il en citant chaque fois l’album et la plage qu’elle occupe dessus. François rajoute encore «Tôt ou tard s’en aller». Des pépites peu connues du grand public parce qu’elles ne sont pas diffusées à la radio mais dont les textes prennent une signification toute particulière aux yeux de l’Arlonais qui avoue avoir un penchant pour les derniers opus de l’artiste. «Il n’y a aucun album que je rejette. Tout le répertoire n’est pas exceptionnel mais tout de même excellent. C’est à partir de 1994 et ‹Samedi soir sur la Terre› que je prends encore plus mon pied», précise-t-il. «Parce que sa voix a changé aussi.» Et ses deux meilleurs concerts alors? «Celui donné à Montreux en Suisse en 2017 avec 250 choristes et celui du 30 juillet 2021 à Carcassonne.»
Des musiciens familiers
Connecté dès qu’une billetterie met en vente des places pour un concert de Francis Cabrel, François Perpète n’aurait manqué pour rien au monde sa venue au Luxembourg. Une première. «Je serai dans les premières rangées non pas pour le spectacle visuel à ranger dans le rayon des classiques mais pour la musique qui sonne toujours juste. Car plus que Francis Cabrel, c’est lui et son groupe que je vais voir. Il est entouré d’excellents musiciens et j’ai fait connaissance avec plusieurs d’entre eux, dont le batteur.»
A la question de l’image un peu austère que renvoie son artiste préféré, François ne se dérobe pas et admet que «c’est un grand timide. Quelqu’un qui n’aime pas nécessairement la foule et ne cherche pas le contact, sans le repousser non plus. Il signe volontiers. C’est quelqu’un de simple», précise encore le Belge qui garde fièrement sa guitare sur laquelle figure l’autographe du chanteur.
Quatre autres personnes
L’histoire ne renseigne pas de classement des «plus grands fans de… », mais sans prétention aucune, François reconnaît fréquenter quatre autres personnes qui vouent le même culte à l’artiste. «On s’est vraiment liés au fil des concerts.»
Il existe aussi deux groupes privés sur Facebook où les avis s’échangent ainsi que les bons tuyaux. Rien n’échappe à la sagacité de ce trentenaire que l’on croise volontiers dans un festival en Province du Luxembourg et qui s’échappe en écoutant des choses aussi variées qu’Hubert-Félix Thiéfaine, Mark Knopfler, Oasis, Stéphane Eicher ou encore Gauvin Sers.
L’actualité, c’est le Trobador Tour, une tournée de 17 dates. Il en reste 12 à l’agenda de François.
Klassenkameraden, nehmen wahr, was um sie herum passiert, die Umwelt, den Verkehr und die Gefahrenstellen. Wenn sie diesen Weg allein bewältigen, führt das zu mehr Selbstständigkeit. Viele Kinder sind heutzutage übergewichtig, haben Konzentrationsstörungen, motorische Defizite und Haltungsschäden. Das kommt letztlich dadurch, dass Kinder in der Regel sitzen. Sie sitzen in der Schule, vor dem Fernseher, vor dem Computer und bei den Hausaufgaben. Die einzige Bewegung, die die Mädchen und Jungen haben, ist die im Schulhof, im Sportunterricht und auf einem Schulweg. Schon aus motorischer Sicht wäre es sinnvoll, wenn Kinder zu Fuß zur Schule gingen. Nach den Ferien könnten sie ja schon mal damit anfangen.
Tout le répertoire n’est pas exceptionnel mais tout de même excellent. François Perpète