Economies d’énergie
Notre gouvernement n’a pas encore donné le moindre conseil concret
A l’heure actuelle, on entend à tout bout de champ qu’il faudra sérieusement serrer la ceinture calorique l’hiver prochain. Malheureusement à ce jour notre gouvernement n’a pas encore donné le moindre conseil concret à ce sujet. Voilà pourquoi j’oserai proposer quelques recommandations de mon choix.
Ainsi, on pourrait commencer par contrôler sérieusement le gaspillage d’électricité dans les bâtiments publics. Deux exemples concrets: Le nouveau bâtiment pour l’école précoce situé rue de Gasperich fut éclairé pendant des mois durant toute la nuit alors qu’il n’était pas encore en service. Certaines salles de classe de l’école primaire restent éclairées durant toute la nuit. Je suis certain que des exemples pareils pourront être trouvés partout à travers le pays.
D’autre part, et face à ce contexte, je salue la suppression prémonitoire de l’éclairage électrique sur certains tronçons routiers. Dans ce sens, on devrait agir pour l’éclairage de monuments et bâtiments officiels ou historiques dont les horaires pourraient être sérieusement limités. Même remarque pour les devantures des magasins (certains propriétaires l’ont déjà fait).
On a déjà parlé de réduire la température dans les bureaux des administrations. Là il faudra au moins commencer par fermer en hiver des fenêtres largement ouvertes durant des heures.
Peut-être qu’une taxe vraiment prohibitive sur les grosses SUV ferait disparaître un certain nombre de ces carrosses «m’as-tu vu?», inutiles et voraces dévoreuses d’énergie.
Il est évident que toutes ces mesures, à condition qu’elles s’accompagnent de restrictions individuelles tout aussi sérieuses, ne suffiront pas pour garantir l’avenir. Or, là les divagations propagées par les Verts de toute espèce, ne sauveront pas la mise. Si leur revendication essentielle du «tout électrique» devait être réalisée, ni l’éolien, ni le solaire ne pourront nous fournir assez d’énergie. Pour cela, il faudrait des milliers d’éoliennes et des kilomètres carrés de capteurs solaires, chiffres concrets qu’aucun Vert n’a encore osé communiquer. On reste délibérément dans le vague. Or, si l’on veut vraiment réduire les émissions nocives, le charbon est effectivement à proscrire. Le seul fournisseur presque propre reste alors le nucléaire… contre lequel nos Verts pestent sans relâche, mais qui constitue la seule solution raisonnable pour le moment, et même pour l’avenir si l’on réussit à maîtriser la fusion nucléaire. Cette politique avait déjà été la leur au moment où le gouvernement avait prévu de construire un réacteur à Remerschen. Malheureusement ils avaient réussi leur coup, car imaginez que nous possédions aujourd’hui ce fameux réacteur. Nous serions indépendants non seulement face à Poutine, mais face à tous nos voisins! Voilà où mène une politique à courte vue, fixée sur des objectifs hypothétiques irréalisables. Raymond Schaack,
Luxembourg