Luxemburger Wort

Hesperange a des ressources

Pascal Carzaniga change d’attaquant de pointe chaque semaine

- Par Christophe Nadin

Benjamin Mokulu face à Niederkorn, Smail Morabit contre Hostert et Ryad Habbas face au Racing. Pascal Carzaniga varie les plaisirs à la pointe de son attaque. L’entraîneur français dispose de profils différents et n’a pas encore lancé Mamadou Guirassy ou Florik Shala d’entrée de jeu.

Peut-être même qu’il disposera d’ici quelques jours d’une nouvelle arme offensive puisque Maurice

Deville serait sur le point de revenir à la maison même si le président Fernand Laroche jugeait prématuré d’en parler.

Les supporters s’en réjouissen­t plus que les adversaire­s qui découvrent ces surprises accompagné­es parfois de cynisme comme ce fut le cas en partie samedi face au Racing. Un premier tir cadré en pivot de Habbas, servi par Rayan Philippe, a laissé Romain Ruffier sans réaction (1-0, 3e). Un second de Philippe, auteur d’un relais d’anthologie avec Dominik Stolz, a refroidi définitive­ment les ardeurs du club de la capitale (2-0, 68e).

Un Racing séduisant

Entretemps, les visiteurs se sont évertués à bien jouer au football, à même s’offrir un temps fort juste après la demi-heure de jeu mais la conclusion n’a jamais été au rendez-vous. Andreas Buch semble toujours chercher ses marques et Edvin Muratovic, passé de soutien d’attaque face à Mondorf à ailier gauche contre le Swift, est en quête de confiance.

Il a fallu un Davy N’Goma virevoltan­t dans son couloir droit pour donner le change à Philippe, qu’il croisait régulièrem­ent le long de la ligne de touche. Mes les dribbles courts du joueur du Racing n’ont pas trouvé de prolongeme­nt heureux. Il aura fallu une bourde à la relance de Geordan Dupire pour offrir l’égalisatio­n à Buch, mais Jerry Prempeh, l’un des trois meilleurs hespérange­ois samedi, a sauvé le ballon sur sa ligne (12e).

Un coup franc de Jérôme Simon (31e), une tête de Mickaël Garos sur la transversa­le (32e) et un envoi de Muratovic (33e) auraient pu permette aux Ciel et Blanc de revenir au score. La chance était passée et la seconde période du Swift, bien plus probante que la première, fut un bel exemple de maîtrise.

«On a fait la différence sur les phases offensives. On a fait les bons choix aux bons moments face à une belle équipe. On a commis trop de fautes mais on s’est montré costaud sur les phases arrêtées en leur faveur. J’ai dû recadrer mes gars à la pause car on était trop bas. Dominik (Stolz) et Ryad (Habbas) jouaient pratiqueme­nt sur la même ligne. On ne parvenait pas à percuter», détaillait Carzaniga.

Déjà passeur sur le premier but, Philippe s’est offert une troisième réalisatio­n cette saison. L’ailier de 21 ans reste sur sa lancée des matches de préparatio­n lors desquels il fut intenable. «Je crois que ça se voit sur nos visages que l’on prend du plaisir à jouer dans cette équipe et qu’on s’épanouit. Personnell­ement, j’ai eu besoin d’un peu de temps pour m’acclimater au cham

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