Faut-il rappeler que notre pays compte actuellement 215.000 frontaliers, ce qui correspond à 46% de l’emploi national.
Comme le président de la CCCE (Communauté des Communes de Cattenom et Environs) l’a expliqué récemment dans un hebdomadaire local, la centrale et le foncier constituent une source de recettes fiscales qui permettent de financer les écoles et les crèches pour les enfants des frontaliers qui travaillent au Luxembourg. Plusieurs maires expliquent toutefois que leurs communes ne veulent pas céder à un urbanisme à outrance. Elles veillent à s’assurer la maîtrise sur le prix du foncier. Avant d’ouvrir le périmètre constructible, ces communes ont racheté plusieurs hectares de terrains agricoles pour ensuite les revendre au compte-gouttes à des personnes qui s’engagent à envoyer leurs enfants dans les écoles de la commune.
Comme l’imposition sur les salaires se fait au Luxembourg, le phénomène frontalier a creusé le manque à gagner fiscal des communes lorraines. Aussi, le foncier