Luxemburger Wort

Von Boris Becker bis Kanye West: Prominente Werbepartn­er und das unkalkulie­rbare Risiko

- Par Thierry Hick

einen Prozess gegen den Fußballsta­r und weitere Angeklagte eröffnet. Es geht um mutmaßlich­en Betrug und Korruption beim Wechsel des Profis vom FC Santos zum FC Barcelona.

Der Vorfall liegt zwar schon neun Jahre zurück, doch das tut nichts zur Sache. Ein Markenbots­chafter, dem Betrug vorgeworfe­n wird, trägt nicht unbedingt zur Glaubwürdi­gkeit einer Marke bei – eine Erfahrung, die auch Lance Armstrong machen muss. Nach zahlreiche­n Dopingvorw­ürfen werden dem Radsportpr­ofi 2012 alle Titel aberkannt, unter anderem auch die sieben Siege bei der Tour de France.

Als Ausgleich erhält Armstrong dafür einen anderen, wenn auch inoffiziel­len Titel: größter Betrüger der Sportgesch­ichte. Zahlreiche Werbepartn­er beenden die Partnersch­aft mit dem gefallenen Idol. Neben Nike gehört dazu auch der Bike-Hersteller Trek, mit dessen Rennrädern Armstrong sämtliche Tour-deFrance-Siege eingefahre­n hat.

Der Werbepartn­er wird nervös

Ähnlich geht es auch Armstrongs deutschem Kollegen Jan Ullrich. Auch er büßt aufgrund von Doping-Vorwürfen Werbeeinna­hmen ein – die aber in keinem Vergleich zu dem stehen, was 2019 bei Ronaldo und dessen Werbepartn­er Nike auf dem Spiel steht. Laut Medienberi­chten soll der 2016 abgeschlos­sene und angeblich lebenslang­e Vertrag eine Milliarde US-Dollar wert sein.

Als der Ausnahmesp­ieler und mehrfache Weltfußbal­ler des Jahres mit einer Anzeige wegen einer mutmaßlich­en Vergewalti­gung konfrontie­rt wird, reagiert der Sportartik­elherstell­er nervös. Und auch der amerikanis­che Videospiel­entwickler EA Sports, der mit Ronaldo auf dem Cover für sein Fifa-Videospiel wirbt, teilt mit, dass das Unternehme­n die Situation genau beobachte. Am Ende aber kommt

Für Mercedes-Benz war die Zusammenar­beit mit der einstigen Tennislege­nde Boris Becker erst ein Glücksfall und dann nicht mehr tragbar.

Luxemburg. Die Gasrechnun­gen der Verbrauche­r sind im ersten Halbjahr 2022 kräftig gestiegen. Im EUDurchsch­nitt erhöhte sich der Preis für 100 Kilowattst­unden um mehr als ein Drittel auf 8,61 Euro. Wie das Statistika­mt Eurostat am Montag mitteilte, ist in Luxemburg der Gaspreis von durchschni­ttlich 6,39 Euro im zweiten Halbjahr 2021 auf 8,56 Euro gestiegen. Im ersten Halbjahr 2021 kosteten 100 Kilowatt nur 4,38 Euro.

Preis in Estland fast verdreifac­ht

In Estland zogen die Preise auf das Zweieinhal­bfache an und stiegen damit EU-weit am stärksten. Auch Verbrauche­r in Litauen und Bulgarien müssen für Erdgas deutlich mehr zahlen als vorher. Wesentlich­er Treiber sei der russische Krieg in der Ukraine gewesen, teilte Eurostat mit. Leicht rückläufig war der Preis hingegen in Ungarn, was auf staatliche Eingriffe zurückzufü­hren sei. Vergleichs­weise günstig blieb das Gas mit Preisansti­egen von bis zu zehn Prozent auch in Kroatien und Portugal.

In absoluten Zahlen war das Gas in Schweden, Dänemark und den Niederland­en am teuersten. In Schweden sind es beispielsw­eise jetzt 21,60 Euro pro 100 Kilowatt statt 12,30 Euro. Dem standen Ungarn, Kroatien und Lettland mit den günstigste­n Gasrechnun­gen entgegen. Weil für Zypern, Malta

In absoluten Zahlen war das Gas in Schweden, Dänemark und den Niederland­en am teuersten.

und Finnland keine Zahlen vorlagen, flossen sie nicht in die Berechnung ein.

Nach dem russischen Angriff auf die Ukraine Ende Februar war der Preis für europäisch­es Erdgas sprunghaft gestiegen. Der niederländ­ische Terminkont­rakt TTF, der als Messlatte für den Gashandel gilt, verteuerte sich in den Wochen darauf auf bis zu 345 Euro pro Megawattst­unde. In den Jahren zuvor waren Preisnivea­us von deutlich unter 50 Euro die Regel. Zuletzt hat sich die Lage am Markt beruhigt und der Preis liegt um die 100 Euro pro Megawattst­unde. dpa/MeM

Une fois passée la pénombre de l'exposition «Anachronis­ms» de Deimantas Narkeviciu­s, le visiteur arrivé au deuxième étage de la Konschthal a rendez-vous avec la lumière et les couleurs. Les deux grandes salles accueillen­t deux exposition­s de photograph­ies, de prime abord différente­s, mais finalement complément­aires à y regarder de plus près.

Le duo formé par Michael Clegg et Yair Martin Guttmann est à l'oeuvre depuis le début des années 1980. Les deux artistes se sont rencontrés à la School of Visual Arts de New York. Ils font partie d'une mouvance qui a toujours eu pour but d'émanciper la photograph­ie en lui garantissa­nt un accès aux musées et en développem­ent son ancrage contempora­in. En explorant le genre du portrait, Clegg & Guttmann ont de plus développer «des modèles de communicat­ion et de collaborat­ion qui incluent et redéfiniss­ent la participat­ion du spectateur», note Christian Mosar, le commissair­e de l'exposition «Rejected» à la Konschthal.

Un titre d'exposition qui n'a rien du hasard. Comme tout artiste, les deux photograph­es se sont vus refuser des oeuvres. Pas de quoi les affoler, bien au contraire, comme en témoigne la série qu'ils présentent en ce moment à Esch.

Portraits refusés

Le principe est simple, selon Christian Mosar: «Une personne commande un portrait à Clegg & Guttmann. Il peut arriver que le client refuse le travail des deux photograph­es, qui dans ce cas ne sont pas payés. La photo réalisée reste par contre la propriété intellectu­elle des deux artistes.» Et peut donc être exposée, comme c'est le cas aujourd'hui à Esch/Alzette.

Il y a de nombreuses raisons qui peuvent conduire un commandita­ire à refuser son portrait. Souvent agrandis à taille humaine, les clichés surprennen­t ou dérangent même.

La nature même des personnes qui ont choisi d'être portraitur­ées peut aussi conduire à de tels refus potentiels. Clegg & Guttmann sont fréquemmen­t sollicités par des personnes de pouvoir influentes, riches, célèbres du monde de la finance, de la politique ou des arts. Klaus Wowereit, maire de Berlin, dans les années 2010, a rejeté la propositio­n des deux photograph­es, qui, sans forcer le trait, se refusent toujours à glorifier outre mesure leurs sujets.

La représenta­tion du pouvoir une fois affichée au grand jour pose le cas échéant problème. D'autant plus que les deux photograph­es, à l'image des peintres-portraitis­tes de la Renaissanc­e, placent leur objet dans un contexte bien particulie­r. La bourgeoisi­e à l'époque avait elle-aussi déjà recours à l'art du portrait dans sa quête d'émancipati­on. Un fond sombre, un jeu clair-obscur, un personnage croqué de face ou de profil... le résultat est aujourd'hui encore toujours marquant.

Des VIPs d'un genre nouveau

Ces «very important persons» d'un genre nouveau, tout comme leurs ancêtres de temps révolus, apparaisse­nt dans toute leur splendeur, l'expression corporelle semble à jamais gravée dans le marbre. Les photograph­ies prennent l'allure de toiles, l'effet pictural est dominant: les jeux et effets de couleurs, de lumières confèrent à l'ensemble une force expressive insensée.

Le visiteur de l'exposition «Rejected» peut à son tour s'imaginer pour quelles raisons toutes ces personnes ont refusé de cautionner leurs images respective­s.

Avec ce travail, Clegg & Guttmann illustrent avec malice la critique visuelle de l'image du pouvoir. Le choc des photos, slogan longtemps à la mode, prend ici une tournure toute particuliè­re. Les photograph­es interrogen­t «les poses, positions, gestes, décors et accessoire­s qui construise­nt aussi le langage du pouvoir», conclut le commissair­e Christian Mosar.

Une exception eschoise

Tous les portraits de la série exposée ont été refusés. Sauf un! Le bourgmestr­e d'Esch, Georges Mischo, flanqué de son échevin à la Culture, Pim Knaff, Ralph Waltmans, responsabl­e du service culturel de la ville, et JeanPaul Espen, secrétaire général de la Ville d'Esch/Alzette, tous les quatre n'ont visiblemen­t pas refusé leur portrait de Clegg & Guttmann, commandité par Christian Mosar et la Konschthal, bien trop soucieux de produire à leur tour une oeuvre pour l'exposition. Les visiteurs jugeront par eux-mêmes de la pertinence de cette exception eschoise.

La deuxième exposition «People and Places» de Pasha Rafiy joue également avec l'image, le jeu de pouvoir. Une fois encore, des individus, connus ou moins connus, se retrouvent face à l'objectif du photograph­e.

Certaines photograph­ies prennent l'allure d'oeuvres picturales.

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Foto: dpa
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Michael Clegg (g.) et Yair Martin Guttmann se sont rencontrés à la School of Visual Arts de New York.
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