C'est le chat qui choisit... Et le chien aussi!
Quand un câlin canin fait du bien et qu’un ronron de chaton a du bon
S'il y a une chose dans laquelle les chats excellent, en dehors de la chasse et de la sieste, c'est bien dans l’art du câlin avec leurs maîtres. D’ailleurs, il est désormais prouvé que les séances de câlins avec son animal de compagnie diffusent moult effets bienfaiteurs collatéraux. Et les chiens ne sont pas en reste non plus!
Le respect de sa «mainmise»
Contrairement à cette image de tueurs froids et distants qui semble leur coller à la peau depuis des lustres, nos petites boules de poils à vibrisses – ou moustaches – sont, à proprement parler, des petits êtres plutôt émotifs qui ont tendance à afficher une certaine anxiété en cas d’isolement. Or, un gros câlin émanant d'un tendre matou peut à la fois renforcer sa propre confiance et resserrer le lien qui l’unit à son maître.
En matière de caresses et de contacts (très) rapprochés, il faut savoir que nos chers félins aiment bien avoir le contrôle de la situation. Le cas échéant, plus on leur laisse l’initiative, mieux ces derniers se sentiront à nos côtés (et plus ils nous le prouveront). Il s’avère par ailleurs que les câlins de chats ont des effets bénéfiques très concrets. Maintes études ont notamment établi qu’ils contribuent à faire baisser la tension artérielle des gens, par exemple, ou encore à combattre la dépression, l'angoisse et le stress sous bien des formes.
En effet, le simple fait de consacrer quelques minutes à la détente et à la relaxation avec son ami à fourrure permet souvent de surmonter les aléas d’une journée plus ou moins bonne et de pleinement se ressourcer.
En ce qui concerne les enfants, lorsque ceux-ci grandissent avec un ou plusieurs chats dans les parages, les risques de développer une allergie connexe ont une certaine propension à diminuer. Sans oublier naturellement la magie d'un singulier ronron qui fait figure de somnifère hypnotiseur.
En outre, des recherches indiquent que les chats vibrent à des fréquences comprises entre 25 et 150 hertz (Hz), et les mêmes fréquences de ce petit moteur organique se sont révélées favorables à la cicatrisation des tissus en cas de blessure.
Une fidélité à toute épreuve
S’agissant des chiens, ceux-ci sont inexorablement liés à leurs maîtres bipèdes depuis la nuit des temps, et le contact physique primitif entre les deux espèces leur est essentiel, pour ne pas dire vital. Chimiquement, les câlins du chien stimulent la production d'ocytocine (également appelée «hormone de l'amour»), et ce, non seulement pour lui-même, mais également dans le cerveau des humains enclins à partager leurs émois de manière tactile.
En vérité, cette même hormone qui s’apparente à celle qui est libérée par une femme lors d’un accouchement, ou lorsque celle-ci allaite son bébé, s’associe plus communément aux sentiments de confiance, d'empathie et de fort attachement.
Par conséquent, un bon gros câlinou à son cher toutou durant quelques minutes avant de sortir du lit le matin pourra aider à se sentir calme, détendu, heureux de se lever, et chargé à bloc d’ondes positives pour le reste de la journée.
Dans le même esprit, quelques caresses préalables sur une douce «papatte», avant d’aller au lit, seront source de détente et de lâcher-prise après une journée éventuellement compliquée, et sauront générer une impression de repos bien mérité pour un meilleur sommeil réparateur.
Et comme le dit si bien l'écrivain et aventurier français Sylvain Tesson, «Quand deux petits chiens vous fêtent au matin, la nuit prend la saveur de l'attente.» D-C.