Travel-Iles by Côte Nord

Pour des plages propres et sans risque sanitaire

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Quel plaisir de marcher pieds nus dans le sable fin de nos plages ! Quelle joie pour les enfants d’y jouer ! Toutefois, on peut avoir de mauvaises surprises si la plage n’a pas été bien nettoyée. Capsules, mégots de cigarettes, morceaux de verre cassé entre autres déchets, restent enfouis sous quelques centimètre­s de sable que les râteaux classiques ne peuvent enlever. Il existe désormais un système de nettoyage qui peut y remédier. Il est proposé par Beach Cleaner Initiative depuis quelques mois. Le promoteur Anthony Bellot nous en parle.

« Jusqu’ici cela existait un peu en France et en Afrique du Sud mais surtout aux États- Unis où ce sont de grosses machines en raison de l’immensité des plages. À la base, c’est un motoculteu­r, un appareil utilisé dans les champs et les jardins pour enlever les gros cailloux. Il a été adapté pour le sable en incorporan­t des chenilles. C’est le même système qu’un tamis de sable d’enfant avec un fonctionne­ment en escalier » , explique Anthony Bellot. Toutes les grosses particules sont enlevées, coraux cassés, feuilles, mégots de cigarettes, verre cassé, bouchons, etc. Les lames de la machine peuvent aller jusqu’à 10 cm de profondeur et la hauteur est réglable. Ce service coûte à partir de Rs 10 000 les 1 000 mètres

carrés. « Au départ on vient chaque semaine et puis, une fois la plage normalisée, c’est une ou deux fois par mois. Tous les déchets enlevés sont triés en deux parties. Les déchets organiques sont regroupés en un endroit et mis à la dispositio­n de l’hôtel. Ils sont, soit intégrés dans le traitement des déchets organiques ou laissés dans un coin de la plage s’il s’agit de morceaux de coraux qui finiront par devenir du sable. Tous les autres déchets sont mis dans le système de ramassage de déchets collectifs de Maurice » . L’initiative d’Anthony Bollet est, certes, commercial­e mais aussi mû par un souci environnem­ental. « Près de 1,3 million de visiteurs sont arrivés à Maurice en 2016. Une grande majorité pour un tourisme de plage. Tous ne sont pas nécessaire­ment soucieux de l’environnem­ent et leur impact peut être considérab­le. Aujourd’hui, le nettoyage se fait par le passage du râteau. C’est comme passer le balai sur une moquette. En surface cela a l’air bien mais en profondeur c’est autre chose. Il va falloir traiter la pollution que génèrent ces millions de

personnes. On y participe en réduisant le risque sanitaire sur les

plages » . Beach Cleaner Initiative a même proposé de nettoyer gratuiteme­nt certaines plages publiques. Jusqu’ici les autorités n’ont pas répondu à l’initiative. Anthony Bollet précise qu’il ne souhaite pas entrer en concurrenc­e avec les entreprise­s de nettoyage mais apporter un complément là où le système traditionn­el ne peut intervenir. « Si 60% des hôtels de Maurice souscrivai­ent à ce service, on pourrait nettoyer gratuiteme­nt quasiment toutes les plages publiques » , ajoute- t- il. À ce jour, le groupe VLH, le Sugar Beach Golf and Spa Resort, Shangri- La’s Le Touessrok, Le Seapoint, Le Méridien, le Westin, le Prince Maurice ont déjà fait appel au service. Il est aussi proposé à travers un partenaria­t avec Top Turf. Infos : Anthony Bollet - 59821112

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