Sir Gaëtan Duval Partenaire historique de l'industrie
« Nous avons une collaboration avec le monde de l’hôtellerie, soit 90 établissements, les boulangeries dans les supermarchés, ce qui assure les stages et placements de nos élèves » .
développement de l’industrie hôtelière est étroitement lié à celui de l’École hôtelière de Maurice, aujourd’hui connu comme École Hôtelière Sir Gaëtan Duval ( EHSGD). Elle a justement été fondée en 1971 à l’initiative du Programme des Nations Unies pour le développement, de l’Organisation internationale du Travail et du gouvernement français pour former les employés de l’industrie hôtelière et du tourisme. Des débuts modestes à Quatre Bornes, puis aux Casernes à Curepipe, l’école s’est implantée à Ébène au début des années quatre- vingt- dix. Une vaste gamme de cours est dispensée à temps plein, à temps partiel et en apprentissage dans les domaines du tourisme, de l’accueil et des loisirs. En outre, environ 50 cours de courte durée sont proposés en mode soirée à tempspartiel. EHSGD propose même des modules personnalisés pour répondre aux besoins des organisations et des particuliers sur demande. La formation est dispensée dans un cadre professionnel où les étudiants sont exposés à des situations de travail : le centre est doté d’une zone de réception, d’un restaurant, d’un bar, d’une cuisine, de salles de démonstration et d’une buanderie entièrement équipée, nous explique Kamaraj Nosib, directeur par intérim de l’école. « Les affiliations internationales et la reconnaissance d’institutions comme l’École Supérieure de Tourisme et d’Hôtellerie de l’Université d’Angers, l’université de Versailles Saint Quentin en Yvelines et Pearson Education Ltd ( Edexcel) offrent une possibilité d’études supplémentaire à nos étudiants. Il y a aussi des échanges avec le Lycée hôtelier de Monaco ( la princesse Stéphanie de Monaco est d’ailleurs marraine de l’école) » , ajoute- t- il. Actuellement, il y a environ 500 élèves à temps plein par an et 880 apprentis. L’école étant publique, les frais sont minimes et les apprentis reçoivent une allocation payée par le gouvernement. L’école accueille aussi des étudiants de la région, Djibouti, Madagascar ou Seychelles, qui sont financés par les instances régionales ou mondiales.