Reedukation :
De la world music aux accents reggae
Artiste très connu dans le secteur hôtelier, Maïsta ne laisse pas indifférent tant par son apparence physique que par son franc-parler. Sa musique est à la mesure du personnage. Après Beauté Fatale et Vorace, il vient de sortir un troisième album, Reedukation. Il lui a fallu deux ans de studio pour accoucher de cette oeuvre magistrale réalisée à partir de textes écrits durant les quinze dernières années. « Le choix des morceaux s’est fait par rapport aux textes, à leur maturité », explique-t-il. « Je veux que les gens écoutent de la vraie musique. Trop de personnes aujourd’hui se contentent de quelques notes sur lesquelles se greffent des paroles ou des onomatopées répétitives. »
Inspiré par les chanteurs locaux des années 70 et 80, Bam Cuttayen, les frères Joganah et Kaya, mais aussi les artistes internationaux comme Mike Brant, Cabrel ou Brassens, « des chanteurs qui avaient du texte dans leurs chansons », rappelle-t-il.
L’album est composé de deux parties, une première avec huit chansons sur fond musical et une deuxième partie instrumentale de 10 morceaux, destinée plus pour un marché international qui serait moins sensible aux paroles. C’est un album de world music avec une forte présence des rythmes du reggae. « Je ne suis pas influencé par les courants musicaux mais je veux améliorer ce qui se fait déjà », précise Maïsta. L’album est disponible sur iTunes, Deezer et toutes les plateformes musicales.