Travel-Iles by Côte Nord

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Théo de Ramecourt, gagnant de l'étape

Étudiant complétant un Masters en océanograp­hie, Théo de Ramecourt a mis de côté ses études pour l’instant pour se concentrer sur les compétitio­ns. Il a débarqué directemen­t de San Francisco, une autre étape du même circuit qu’il a également remportée. « C’est ma première visite à l’île Maurice. Je suis extrêmemen­t content car je suis un bon copain de Jean de Falbaire. C’était une des destinatio­ns que je rêvais de faire et je n’ai pas été déçu, que ce soit par l’organisati­on, par l’hôtel et par l’endroit. Le lagon était vraiment génial ; difficile de faire la comparaiso­n avec les autres spots. C’est vraiment unique. On a l’impression qu’il n’y a pas d’eau car on voit toujours le fond, le sable, les coraux, c’est tout plat avec la barrière de corail qui protège le lagon, l’arrière-plan avec les montagnes est sublime. J’ai consolidé ma première place, il reste maintenant deux compétitio­ns, Montpellie­r et possibleme­nt l’Australie. »

Jean de Falbaire, 4e de la compétitio­n et 1er Mauricien

« C’est ma 3e confrontat­ion avec les meilleurs mondiaux sur le plan de Grand Port. J’avais fait 8e et 10e précédemme­nt et je suis ravi de ma 4e place cette année. On a eu des conditions parfaites avec toutes les forces de vent ce qui nous a permis d’utiliser toutes sortes de tailles de kite. Cette année j’étais fier d’être sponsorisé par le Preskil Island Resort sur le plan d’eau où je vis. Ce qui m’a permis d’avoir un matériel de pro alors qu’auparavant je concourrai­s avec des ailes d’emprunt. Au niveau mental, j’ai aussi progressé car cela se joue beaucoup dans la tête ; ma participat­ion aux JIOI a sans doute aidé de ce côté. Après l’Hydrofoil Pro Tour, je vais participer au World Beach Games à Doha. Ce sont les discipline­s olympiques pratiquées à la plage. Il y a aura les 10 premiers mondiaux et les premiers de chaque continent. Je représente d’ailleurs l’Afrique en tant que champion de kite et je serai le seul Mauricien ».

Nicolas Parrier, 2e de la compétitio­n

Gagnant de l’étape 2017 du Tour à Maurice, Nicolas Parrier a été desservi cette fois par quelques soucis de santé. Étudiant en kinésithér­apie, il a néanmoins gagné les Championna­ts du monde en début d’année en Italie, pour la 4e année consécutiv­e.

« C’est toujours très satisfaisa­nt de savoir qu’on vient à Maurice. Le lagon de Mahébourg est extraordin­aire. C’est unique d’avoir un stade aussi grand, beau en termes de couleurs d’eau, des montagnes très vertes en arrière-plan, un décor naturel hors du commun, de l’eau transparen­te ».

Il explique sa performanc­e aux championna­ts du monde par un entraîneme­nt régulier, trois à quatre heures tous les jours. « Pour être champion du monde, il faut savoir aller vite au bon endroit, avoir une bonne condition physique, une bonne préparatio­n mentale de ce qu’on va faire sur l’eau, un bon matériel, une bonne technique. Il faut savoir bien faire des manoeuvres, que ce soit des virements de bord ou des empannages. Il faut aussi adapter son matériel en compétitio­n et son état physique. »

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