OM : un point amer
Si les Marseillais ont débloqué leur compteur à l’extérieur, ils peuvent se mordre les doigts d’avoir concédé l’égalisation angevine dans le temps additionnel
Marseille a pris son premier point de la saison à l’extérieur après son nul 1-1 à Angers, hier, mais l’OM peut s’en vouloir, ayant concédé l’égalisation dans les arrêts de jeu. Si l’épilogue du match est amer pour les Phocéens, le résultat est bien plus conforme à la physionomie de l’opposition, tant ils ont peu montré offensivement. Florian Thauvin récupérait un ballon qui avait rebondi sur le dos d’un défenseur angevin, avant d’enchaîner un crochet et une frappe déviée par Romain Thomas qui lobait Denis Patric, légèrement avancé (0-1, 64e). Pour le milieu offensif, il s’agit du troisième but de la saison, tous inscrits loin du Vélodrome. Mais après des défaites à Guingamp (1-2), Nice (2-3) et Rennes (2-3), ils ne feront certainement pas la fine bouche avec ce point ramené de Jean-Bouin. Organisés en 4-2-3-1, avec Bafetimbi Gomis seul en pointe, pour répondre au défi physique des Angevins mais aussi pour solidifier leur arrière-garde, Marseille a livré un match sérieux mais sans grand éclat. Ils ont eu une réussite maximale en menant 1-0, comme leur but le prouve.
La charnière centrale en progrès
Hormis une frappe de Bouna Sarr dès la 2e minute, repoussée par Petric, Marseille n’avait pas cadré une frappe avant son but, ni créé de réel danger dans la surface Henri Bedimo et les siens ont laissé échapper une belle occasion, hier à Angers. Pas de première victoire à l’extérieur pour l’OM...
des Noir et Blanc. L’OM a cependant semblé en léger progrès défensivement, ne concédant lui aussi que peu de situations dangereuses à son adversaire. La charnière Rod FanniDoria semble trouver ses marques et donner plus de gages que Tomas Hubocan, resté sur le banc, ou Rolando, entré en toute fin de match.
Angers a longtemps été contraint à tenter sa chance de loin. Il aurait pu égaliser lorsque Cheikh Ndoye trouvait le poteau sur une reprise en angle fermé, consécutive à une frappe de Vincent Manceau repoussée par Pelé (52e). Ou encore sur un slalom de Pierrick Capelle (72e) et un coup franc de Mangani (79e). C’est finalement Capelle qui
soulageait le SCO en reprenant de prêt un ballon que personne n’arrivait à dégager de la tête (1-1, 90+3). Marseille laisse passer une bonne occasion de se donner de la sérénité pour deux semaines, pendant la trêve internationale, et va devoir oublier sa frustration pour préparer la réception de Metz, avant d’aller défier le Paris SG au Parc.