Quand Dorian Boccolacci transforme l’Eau Rouge en champagne...
Certains jeunes conducteurs un brin présomptueux aiment à se prendre pour Fangio. Permis en poche depuis quelques semaines, lui a préféré imiter Nico Rosberg, l’autre jour, à Spa-Francorchamps. À l’instar du vainqueur du Grand Prix de Belgique 2016, Dorian Boccolacci est en effet parvenu à transformer l’Eau Rouge du fameux raidillon en champagne lors de la course 2 ardennaise de l’Eurocup Formule Renault 2.0. Déçu de ne pas être monté sur la plus haute marche du podium un mois plus tôt au Castellet (3e de la C2), le natif de Cannes (18 ans) vivant à Callian voulait remettre les pendules à l’heure sur le vertigineux toboggan spadois. Objectif atteint, avec la manière, puisque le pilote de pointe de l’écurie toulousaine Tech 1, dont le tableau de chasse comptait déjà un succès obtenu à Monza, est passé tout près du carton plein (2e, puis 1er).
« Être aussi fort à Estoril »
« À l’issue du premier sprint, mon ingénieur m’a lancé un défi. Il voulait savoir si j’étais capable de finir un peu plus haut le lendemain. Et voilà! En fait, ce fut une course assez folle. Je partais P4 sur la grille et j’ai réussi à prendre la tête au prix d’une belle lutte avec Hugo de Sadeleer, mon coéquipier, vainqueur la veille. Maintenant, j’espère être aussi fort à Estoril. » Une finale portugaise où Boccolacci qui fera bientôt un test en Formule V8 3.5 - tentera de préserver sa 2e place derrière le nouveau champion Lando Norris face à Max Defourny (3e à 12,5 pts) et Harrison Scott (4e à 18 pts).