L’État vient en aide aux céréaliers après les mauvaises récoltes
L’État va garantir la moitié des prêts des agriculteurs en difficulté. Le but : leur permettre d’emprunter auprès de leurs banques aux mêmes taux que s’ils étaient en bonne santé financière. Voilà une des mesures phares annoncées par Manuel Valls hier.
Des mesures pas « suffisantes »
Le nouveau plan d’aide à l’agriculture, dévoilé par le gouvernement pour soutenir les céréaliers fragilisés par des récoltes désastreuses, a été accueilli comme une bouffée d’oxygène par les intéressés, qui demeurent cependant inquiets à long terme. Demandeur de ce plan, le patron du principal syndicat agricole, la FNSEA, Xavier Beulin, a réagi avec prudence, en demandant une clause de revoyure du dispositif dès la fin novembre. Il a en revanche estimé que les mesures sociales n’étaient pas « suffisantes»
. Face à une récolte céréalière en chute de près de % après les intempéries catastrophiques du printemps, qui s’ajoute à une crise persistante de l’élevage et du secteur laitier, l’exécutif avait promis un plan de soutien dès juillet. Le gouvernement va également augmenter l’enveloppe attribuée aux aides à la reconversion professionnelle des agriculteurs et mettre en place, avec la Sécurité sociale agricole (MSA), des possibilités de remplacement gratuit pour les exploitants victimes d’épuisement professionnel (burn out).