Monaco-Matin

Avis de marée verte !

Amputée pour la première fois de son traditionn­el Génération Roc scolaire en raison de problèmes internes à l’UNSS, la grand-messe du VTT cross-country va néanmoins réunir 25 000 concurrent­s

- JEAN-CLAUDE BAILICHE jcbailiche@nicematin.fr

Petit événement sur le Roc d’Azur. Pour la toute première fois depuis que l’épreuve s’est installée à Fréjus - soit depuis 1997 - le Génération Roc, course réservée aux scolaires de l’Académie de Nice, n’aura pas lieu cette année, purement et simplement annulé en raison de problèmes internes à l’UNSS. En ouverture de la 33e édition du Roc, plus grand rassemblem­ent mondial de VTT cross-country, deux épreuves sont cependant maintenues ce mercredi : l’une destinée aux enfants des quartiers, la seconde ouverte aux personnes en situation de handicap (Génération Roc pour tous). Un événement qui malgré ce regrettabl­e contretemp­s va encore battre tous les records de participat­ion. Car ce ne sont pas moins de 25 000 concurrent­s qui sont attendus jusqu’à dimanche à Fréjus et Roquebrune-sur-Argens. Sur la base nature François Léotard comme dans les petites Maures où vont se retrouver roue dans roue, champions et anonymes, répartis dans trente épreuves !

Le Roc Trophy pour fil rouge

Le Roc d’Azur n’en finit donc pas de s’étendre, de gagner en popularité et en notoriété. À l’instar d’ailleurs de son indissocia­ble Salon du cycle, plus imposant (quelque 300 exposants sur 25 000 m2) et plus high-tech que jamais. Dès demain jeudi vont s’enchaîner à un rythme effréné toutes les courses désormais mythiques qui ont fait la renommée du Roc : les Randos Roc, le Roc Marathon, les Kids Roc, le All Mountain, le Roc Odyssey, le Roc tandems, les Roc des ruelles de Fréjus et Roquebrune, etc. Sans compter les nouveaux nés : le Gravel Roc samedi et surtout, le Roc Trophy, véritable fil rouge de l’événement qui va s’étirer sur quatre jours (de jeudi à dimanche). Un gigantesqu­e rendez-vous, entre ciel et mer, qui connaîtra son apothéose dimanche lors des Rocs élite dames et messieurs. Forcément, sur toutes les courses phares, les prétendant­s sont nombreux. Sur le Canyon Roc Marathon, par exemple, l’Autrichien Alban Lakata, deux fois champion du monde de la discipline et médaillé d’argent cette saison, apparaît comme le grandissim­e favori. Il devrait aussi batailler sur la course reine du Roc d’Azur. Face à lui, les meilleurs Français. Sur le papier, le double champion olympique Julien Absalon tient la corde... si par bonheur il décide enfin d’inscrire l’épreuve dans les courses majeures à gagner. Maxime Marotte, à la lutte jusque dans les derniers mètres pour le podium olympique à Rio, aura aussi son rôle à jouer. À l’instar de Jordan Sarrou, champion de France espoir, vainqueur ici-même avec brio en 2014

Bardet, marathon man

Chez les femmes, Julie Bresset, tenante du titre sur le Roc d’Azur, championne olympique en 2012 et championne du monde 2012 et 2013, fait figure de leader, mais elle pourrait se retrouver dans un duel incertain avec Sally Bigham. L’Anglaise, vice-championne du monde du marathon et championne d’Europe cette saison a les dents longues. Sur le Marathon, attention à Hélène Marcouyre , lauréate du Roc des Alpes 2016, et qui souhaitera réaliser le doublé pour la dernière course de sa carrière. À suivre aussi, mais dans un autre registre, Romain Bardet, 2e du dernier Tour de France et membre de l’équipe AG2R, qui participer­a au Roc Marathon. « Je suis impatient de me mêler aux milliers d’amateurs de cette discipline pour un moment d’effort et de conviviali­té » se plaît-il à rappeler. Luc Alphand qui sera sur le TriRoc, est dans le même état d’esprit. Enfin, le recordman du monde du saut à la perche et vice-champion olympique Renaud Lavillenie, profitera notamment du Salon pour découvrir les dernières nouveautés des plus grandes marques. Il ne devrait pas passer inaperçu !

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(Photos Philippe Arnassan) Top départ à h d’un Génération Roc amputé cette année de ses courses ouvertes aux scolaires de l’UNSS.

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