Monaco-Matin

La grande Finale

- GREG GERMAIN

Deux semaines après Valberg, les pilotes de la coupe du monde d’enduro avaient rendez-vous à Finale Ligure, en Italie, pour la huitième et dernière manche de la saison. Et une fois de plus, les Azuréens n’ont pas démérité... Coincée entre quelques unes des collines les plus sauvages de l’Italie du Nord, et les rivages turquoises de la Méditerran­née, la jolie citée de Finale Ligure est à première vue une petit ville italienne des plus tranquille­s. Mais quand il s’agit de VTT, c’est toute la région qui se réveille et se précipite dans ses ruelles et sur ces chemins, car en ces lieux, l’enduro est une quasirelig­ion et Finale Ligure une référence mondiale en la matière, théâtre depuis quatre ans de la finale de la coupe du monde de la discipline : les Enduro World Series. C’est donc là, après avoir fait le tour du monde, qu’on allait connaître les noms des lauréats 2016. Mais avant cela, il fallait aux 400 concurrent­s venir à bout de plus de 100 km et 3250 m de dénivelé, répartis sur deux jours et composés de pas moins de sept spéciales chronométr­ées. Un parcours à rallonge et des spéciales exigeantes reliant la montagne à la mer, où le Belge Martin Maes a réalisé une partition exemplaire pour aller cueillir sa première victoire mondiale, devant le désormais doublecham­pion du monde américain, Richie Rude, sacré pour la deuxième année consécutiv­e après avoir dominé le championna­t tout du long. Et derrière eux, deux Français : Nicolas Lau et Damien Oton, respective­ment troisième et quatrième de cette finale.

Les Tricolores

Non content de ce duo aux avant-postes de l’épreuve italienne, le clan français compte avec Théo Galy (6e) et Florian Nicolaï (8e) pas moins de quatre pilotes dans le top 10 élite de cette épreuve, et deux hommes sur le podium du classement général final, puisque Damien Oton accroche la 2e place et Jérôme Clémentz la 3e. Côté Azuréen, on n’est pas en reste... On a déjà cité Florian Nicolaï, 8e en Italie et 6e du classement général, mais ce n’est pas tout, loin s’en faut. Et nous commencero­ns avec Cécile Ravanel, qui a tout bonnement survolé cette saison 2016, en remportant sept des huit courses du calendrier avant de soulever le trophée de championne du monde ici en Italie, aux côtés d’une autre Azuréenne d’adoption, Isabeau Courdurier, 2e de la course et de la saison; alors que Julie Duvert prenait la 3e place chez les Moins de 21 ans après avoir décroché l’argent à Finale Ligure. Domination chez les filles donc, mais aussi dans les catégories masculines avec le Niçois Adrien Dailly titré pour la deuxième fois chez les espoirs, et le Vençois Karim Amour meilleur Master en Italie et 2e du classement final. Un bilan des plus positif qui permet à notre départemen­t d’entretenir sa belle place dans l’échiquier mondial, et ce a priori pour encore quelques années, même si on ne pourra désormais plus compter sur l’un de ses meilleurs représenta­nts : Nicolas Vouilloz, qui a annoncé à Finale Ligure la fin de sa carrière internatio­nale (voir ci-dessus).

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(Photos Duncan Philpott) Le Belge Martin Maes a signé en Italie sa premiere victoire mondiale.
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Bien que deja assurée du titre mondial, la Varoise Cecile Ravanel s‘est offert une victoire.
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