Bpifrance en mode Excellence BtoB
Conduit par Patrice Begay, le réseau Excellence de Bpifrance construit l’avenir en apportant de la reconnaissance, de la formation, un business center et... de la mise en relation
Il est des rendez-vous qui donnent la niaque, qui vous boostent, vous et votre business. Le rendez-vous Bpifrance Excellence qui s’est déroulé mercredi, sur la Plage du Festival à Cannes, était de ceux-là. Qu’est-ce que ça fait du bien de rencontrer des personnes aussi convaincues du bien-fondé de ce qu’elles font, des combattants qui croient en leur capacité et aux vôtres ! Ça vous donne envie de leur taper dans la main et d’appuyer sur le Go. Ça vous pousse à aller de l’avant, à vous dépasser. Ces personnes, mercredi, c’étaient des dirigeants de PME et des startupers azuréens, avec un périmètre d’activités différent et un point commun: ils sont tous membres du réseau Excellence de Bpifrance qui réunit les meilleurs entrepreneurs de sa communauté, une communauté qui a plus que doublé en PACA avec 200 dirigeants, représentant 23 500 emplois et réalisant deux milliards d’euros de chiffres d’affaires cumulés. En face d’eux, sur l’estrade, avant le networking, ils avaient une entrepreneuse plus que couronnée de succès, une dirigeante sportive – Anny Courtade pour ne pas la nommer – venue accompagnée de son entraîneur et d’une sportive de haut niveau avec qui le Racing Club de Cannes a tout gagné. À côté d’elle, un ex-dirigeant de grand groupe publicitaire devenu politique sur le tard – Bernard Brochand – et le directeur général de Bpifrance, Nicolas Dufourcq, venu soutenir l’esprit de la banque. Objectif de leur présentation : les faire parler de leur passion, l’entreprenariat. Avec Anny Courtade, qu’apprend-on ? Quel miroir nous tend cette guerrière, partie à l’attaque des géants, douée d’une autorité naturelle, formant un duo de confiance de 27 ans avec son assistante Colette, femme au francparler ayant horreur de l’agenda vide, doublée d’une femme de coeur, plaçant l’humain au centre de l’entreprise. Elle rappelle que « L’esprit de la gagne, pour autant qu’il appartienne au dirigeant de l’avoir, doit être exigé de tous les membres de l’équipe». Un postulat de base. Elle enfonce le clou : « Le sens de tout cela, c’est l’amour, le partage. Je crois en l’entreprise citoyenne qui établit une relation gagnant-gagnant avec ses clients, aux entrepreneurs qui remplissent un devoir sociétal. Parce que c’est ça qui rend heureux. Ce qui vous fait avancer, c’est d’avoir des challenges élevés mais l’entreprenariat, c’est une aventure humaine à vivre. C’est un réseau d’amis sur qui vous pouvez compter. » Bernard Brochand ne peut qu’opiner: « Mes plus belles années, c’est en entrepreneur que je les ai vécues, parce que le but d’un dirigeant, c’est de réussir à faire des choses. D’y croire et de les réaliser. La passion au ventre, rien n’est impossible. Et c’est un acte d’amour parce que pour parvenir à un résultat, on a besoin des autres, on fait avec les autres.» Dans la salle, forcément, le message a trouvé écho. Mercredi, il suffisait de passer deux heures avec ces entrepreneurs pour mesurer l’importance du réseau d’Excellence. C’est plus que de la bonne pratique échangée, de l’opportunité de business découverte rien qu’en se parlant, c’est de l’énergie positive par kilo et ça, c’est une vraie valeur ajoutée. Bpifrance est une banque qui déteste les fleurs en bouton qui n’éclosent pas. Comme les entrepreneurs, elle est née pour que les affaires se fassent et que les autres réussissent. Cette volonté de voir aboutir les choses nous rend créatifs.
De quoi ont besoin les entrepreneurs ? De personnes qui croient en eux. Qui leur montrent l’ampleur de leur capacité, les aident, de bonzaï, à devenir chêne. La grandeur, c’est contagieux. Mais ça s’organise. On a deux grands axes : être la banque française du commerce extérieur, des PME et ETI et accompagner les entrepreneurs pour qu’ils se révèlent au maximum de leur potentiel.
Quels sont vos résultats ? Bpifrance a plus que doublé de taille en trois ans. Nous avons atteint une masse critique suffisante pour faire autant de crédit que des acteurs privés. Au premier semestre , nous étions à Md€ de crédits aux entreprises, , Md€ investis dans l’innovation, Md€ en fonds propres.