Monaco-Matin

Feder: «Il y aura de l’émotion et de l’énergie »

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Il était l’un des invités de la session 2015, Hadrien Federiconi, alias Feder, participe cette année à la soirée de lancement au Nikaïa, le 19 novembre. Demandé de partout, le DJ azuréen assure qu’il trouvera toujours une place dans son agenda pour venir mixer dans sa région. La preuve.

Présent pour la première édition de l’Ice DJ Festival, de retour pour la soirée de lancement…

Mais oui! C’est super de développer des événements, que ce soit dans les stations ou ailleurs sur la Côte. Une deuxième édition, ça veut dire que les retours ont été bons. L’idéal, ce serait que la Côte d’Azur devienne une référence là-dedans.

Des souvenirs de la première édition, à Isola ?

J’ai adoré. C’était hyper friendly, évident.

La musique électroniq­ue et la glisse, ça fait toujours bon ménage?

Il y a deux styles qui marchent bien avec la glisse: le hip-hop et l’électro. L’électro, c’est saccadé, tu as des grosses lignes de basses pour la puissance, puis des cuts sur les voix qui se marient avec les images. Le hip hop, c’est urbain, ça colle bien.

Pour ce lancement au Nikaïa, ça a été oui tout de suite ?

J’ai été obligé de faire des choix mais… c’est Nice! Je suis venu au Nikaïa en octobre dernier, j’avais beaucoup aimé l’ambiance, c’était un concert solidaire pour les sinistrés des inondation­s (organisé par

Nice-Matin), là on sera dans un esprit plus joyeux. Je vais essayer d’apporter une image plus cool, plus fun, ça va nous faire du bien…

Après cet été difficile ?

Exactement. Participer à ça en tant qu’artiste, c’est important. Tant qu’on peut apporter quelque chose, il faut le faire, avec plaisir. Et puis on la chance d’avoir des bons artistes chez nous, dans la scène électro, avec The Avener, Møme aussi, qui n’arrête pas de monter. Il y a un bon niveau. Si ça peut inspirer des nouveaux talents…

Et l’album, alors?

On est sur la finalisati­on. Je suis en train de chercher des voix pour les dernières

tracks. Le problème, c’est que c’est sans cesse en évolution, il y a toujours des opportunit­és. Il faut savoir dire «on arrête, on ne revient plus dessus». J’aimerais le sortir pour mai .

Avec quelles collaborat­ions?

Pas forcément des voix connues. Bon, sur Lordly, Alex Aiono est très célèbre aux États-Unis mais c’est un peu une exception. Mon but, c’est d’aller chercher des nouveaux univers, de découvrir des artistes.

Un nouveau morceau sera dévoilé en décembre…

Oui, j’hésite encore entre trois. Disons qu’il y en a un que j’adore, je cherche la voix pour mettre dessus. On reste dans la deep house, la house, il n’y aura pas de fracture artistique. Il y aura de l’émotion et de l’énergie.

On entendra ces nouveautés au Nikaïa ?

Ah oui, je pense… J’aimerais bien!

 ?? (Photo François Vignola) ?? Feder, dont le titre Lordly a été choisi comme hymne pour le Championna­t du monde de handball  en France, était présent sur la première édition du festival. Il participe, cette année, au lancement.
(Photo François Vignola) Feder, dont le titre Lordly a été choisi comme hymne pour le Championna­t du monde de handball  en France, était présent sur la première édition du festival. Il participe, cette année, au lancement.

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