Le prince assure la promotion du vélo électrique
Une nouvelle borne vient d’être installée sur la place du palais. Sous le regard de la princesse Charlène et de leurs enfants, le souverain a testé l’un des vélos dans Monaco-ville
Cent soixante-dix-sept. C’est le numéro du vélo à assistance électrique qu’a pris le prince Albert II, hier matin, pour faire le tour du Rocher. Sous le regardde laprincesse Charlène et de leurs deux enfants, qu’il a retrouvé sur la place du Palais, le souverain a tracé sa route dans les rues de Monaco-ville. Moment impromptu avec un petit prince héréditaire qui lançait « Where’s Dad? », en courant sur les pavés de la place. Et c’est la petite Gabriella, soigneusement coiffée mais visiblement très curieuse, que son papa enfin revenu installe sur la selle. Elle a les petits bras tendus mais encore trop courts pour atteindre le guidon. Autour d’elle, tout le monde s’attendrit.
Finie la liste d’attente
C’est ainsi à Monaco, où les passants restent interloqués de voir pareille scène. Car quelques minutes auparavant, il était bel et bien questionde82vélos, de quelque 500 usagers et de 13 stations de recharge installées depuis 2010, d’abord à Fontvieille et avenue Princesse-Grace et maintenant à travers toute la ville. « Il y a une vraie attente, explique Marie-Pierre Gramaglia, conseiller de gouvernement-ministre de l’Équipement, l’Environnement et l’Urbanisme. Le prince a souhaité que l’émission de CO2 soit réduite de moitié d’ici 2030. Or, la circulation est un des trois plus gros facteurs de pollution, avec le bâtiment et le retraitement des déchets. Il s’agit donc de mettre en place plusieurs actions pour une transition énergétique. » Marie-Pierre Gramaglia donne, au chef d’État, toutes les explications sur la mobilité douce. « Trois stations supplémentaires sont en cours de livraison: quai Louis-II, au YachtClub; avenueHector-Otto et allée Lazare-Sauvaigo, devant le Lycée technique et hôtelier. Leur mise en service sera progressive d’ici la fin de l’année. Au total, le parc sera de 110 vélos. » « Cela va permettre d’ouvrir totalement la liste d’attente – aujourd’hui de 300 personnes », souligne Roland de Rechniewski, directeur d’exploitation de la Compagnie des Autobus de Monaco. Car n’utilise pas un vélo électrique qui veut. Il faut préalablement s’inscrire auprès de la CAM. Les vélos peuvent être pris et restitués dans n’importe quelle station. « Voici votre badge, Monseigneur, a lancé Roland de Rechniewski. Il vous permet également d’utiliser le réseau de bus ».