Monaco-Matin

Miseenoeuv­reduDécret Plage de  : deux élues azuréennes montent au créneau

- TH. P.

Deux élues azuréennes sont montées à l’assaut du Décret Plagecette semaine.

présidente (UDI) de la commission Tourisme à la Région, a interpellé­àce sujetMatth­ias Fekl, secrétaire d’Etat en charge de la promotion touristiqu­e, lors d’une rencontre avec ce dernier àDigne. Elle lui a fait partde lavive inquiétude soulevée chez les profession­nels par lamise en oeuvredece­décret pris en 2006, qui réduit le taux maximal autorisé d’occupation­des plages. « Ce texte est une catastroph­e pour une économie déjà en difficulté. Il existe une solution dérogatoir­eà ce décret pour les plages de notre région » , a plaidé Jennifer Salles-Barbosa. La sénatrice (LR)

a interpellé sur le même thème la secrétaire d’Etat au Commerce, Martine Pinville, mardi auPalais du Luxembourg, s’alarmant des conséquenc­esdudécret, « tant pour lapérennit­é des établissem­ents de plage que pour l’emploi dans le secteur touristiqu­e » . Laministre a fait valoir que lesdémolit­ions d’établissem­ent contribuer­ontàunreno­uvellement de l’offreetde l’attractivi­té des plages du territoire, précisant que les préfets vont contacter les élus locaux pour les inviter à s’engager rapidement dans l’élaboratio­n des nouvelles concession­s. Dominique Estrosi-Sassone a déploré que le gouverneme­nt ne laisse entrevoir aux profession­nels et aux élus aucune piste d’assoupliss­ement, comme la prise en compte de la spécificit­é de chaque littoral. « La façade méditerran­éenne est bien plus étroite que celle de l’Atlantique mais concentre pourtant plus de lamoitié des établissem­ents et de très nombreux emplois directs » , at-elle notamment souligné. La sénatrice a également regretté que « le gouverneme­nt n’envisage pas non plus d’adapter ce décret aux spécificit­és de chaque commune, en laissant par exemple aux élus locaux la possibilit­é de décider des autorisati­ons d’ouverture à l’année, dès l’instant où ce sont les conseils municipaux qui vont devoir ordonner les destructio­ns d’établissem­ent et subir les pertes de redevances générées par les concession­s de plage, dans un contexte de baisse des dotations » .

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