Une journée en campagne
PLUS DE DEUX MILLIONS DE VOTANTS DIMANCHE?
Parmi les nombreuses interrogations, la participation au scrutin de demain sera scrutée de près. Hier, ledéputé Thierry Solère, grand organisateur de l’élection, a donné un signal sur Twitter : «Plus de , millions de recherches de bureaux de vote sur: http://www.primaire.org/ou-voter/». On saurademain soir si tous ont finalement trouvé le chemin de l’isoloir.
A MARSEILLE, MACRON AVEC LES GUERINISTES
Déclaré candidat mercredi, Emmanuel Macron a découvert dès jeudi, à Marseille, les affres d’un politique en campagne (ce qu’il n’a jamais fait dans l’absolu) pour l’élection présidentielle. Accueilli au cri de «Collabo» par une dizaine de militants SUD à la gare Saint-Charles, il ne s’est pas démonté et a accepté la discussion avec les syndicalistes Surtout, ses fréquentations du jour n’ont pas échappé aux connaisseurs de la scène politique bucco-rhodanienne. Il a, en effet, été entouré par de nom- breux proches de l’ex-président – sulfureux – du conseil général des Bouchesdu-Rhône, Jean-Noël Guérini, mis en examen dans plusieurs affaires. Ainsi, le sénateur de la Force du (le parti de Jean-Noël Guérini), Michel Amiel, a notamment introduit le discours du candidat aux Pennes-Mirabeau.
SEXISME INCONSCIENT (OU PAS?) AU DÉBAT DE LA PRIMAIRE DE DROITE ?
Pas mal de «Twittos» s’en étaient émus en temps réel : aurait- on davantage coupé la parole à NKM, seule représentante féminine en lice, qu’à ces messieurs? Ce sentiment a bien été confirmé hier par le site «Buzzfeednews», qui a fait ses comptes : durant le débat, NKM a été interrompue fois. A titre de comparaison, les six candidats «mâles» ont été interrompus entre (Juppé) et fois (Fillon et Sarkozy exaequo). Pour autant, selon le site, ce ne seraient pas eux les plus coupables mais plutôt... les journalistes : David Pujadas a interrompu NKM fois, et Jean-Pierre Elkabbach fois! Un cas révélateur de «manterrupting», cet anglicisme (un de plus...) qui traduit la tendance masculine à couper la parole à des femmes en public ou en réunion...
ET GISCARD SOUTIENT... ... FRANÇOIS FILLON
Difficile de savoir le poids politique que peut représenter en un président de la République élu... ans plus tôt (et oui déjà...)! Nonobstant, la France de droite et du centre a appris hier que Valery Giscard d’Estaing apportait son soutien à François Fillon. A ses yeux, le candidat est « sérieux et honnête. Il croit à ce qu’il dit et fera ce qu’il a dit » . Un beau compliment même si, comme à l’accoutumée, les réseaux étaient, hier, plus prompts à se moquer qu’à se réjouir. L’image de VGE n’est peut- être pas la plus appropriée pour cette campagne souvent basée sur le «renouveau » et la « fin du
système » ...