CFA ( JOURNÉE) Le Cannet cartonne
e Christian Lopez et Farid Tabet, les deux entraîneurs du Cannet l’avaient annoncé. « Avoir gagnéàNîmes ne sera positif que si nous nous imposonsdevantAjaccio » . Mission accompliepour leshommes en vert qui ont, non seulement renoué avec la victoire àdomicile, ce qu’ilsn’avaient plus connu depuis… le 28 août devant Toulon, mais en plus, y ont ajouté la manière et l’efficacité. Depuis deux se- L’ESCR n’a pas fait de détail (- ).
maines, l’ESCR demeurait en mode « remise en question ». Uneintrospectionquiaporté ses fruits puisquesurunepremière offensive, le centre de Baghdadi trouve Chabrolin qui n’a plus qu’à placer sa demi-volée(1-0, 9’). Puis l’hécatombe frappe Ajaccio qui prend l’eau de toute part. Aprèsquelques alertes chaudes devant la cage corse, Darnet décoche unemagnifique frappedes 25 mètres sous la transversale (2-0, 28’). Une réussite dont lesCannettans ne se contentent pas. Une mi-
nute plus tard, Baghdadi fausse compagnie à la défense centrale, dribble le portier corse et glisse le ballon dansunangle fermé(3-0, 29’). KOdebout, les réservistes de l’ACA ne sont pourtant pas au bout de leur cauchemar. Sur un coup franc, Chabrolin dépose le ballon sur la tête d’Andréa (4-0, 35’). Darnet ajoute lecinquième, en choisissant la lucarne opposée pour son doublé (5-0, 38’). Baghdadi, lui aussi, s’offre le doublé, dès la reprise, après une frappe décroisée (6-0, 52’). Forafo (72’) puis Delerue (80’) auraient bien voulu ajouter leur nomàla liste des buteurs du jour mais, cette foisci, le jeune Arrighi ne se laissait pas faire. Après un tel succès, Le Cannet est 4e. Grasse a ramené un nul presque inespéré de Castanet hier soir. Mené2-0, le RCG est revenu du diable vauvert dans les dix dernières minutes. Au regard de la partie, le leaderméritait sûrement mieux en terminant cette rencontre piedau plancher. Surtout que dès la 7e minute, Calatayud était prié de rejoindre les vestiaires pour un tacle, certes appuyé, mais qui ne devait pas déboucher sur une telle sanction. Grasseaeudumalàse remettredececoup du sort. Camus était ainsi obligé de s’interposer avec brio sur deux actions. Les hommes de Chabas pointaient, eux, le bout du nez après un centre tir de Core juste au dessus. Et puis l’arbitre jouaitànouveau de son pouvoir en remettant les deux équipes à égalité. Salabert était exclu. Au retour des vestiaires, sur un coup franc aux abords de la surface, Camus était pris en contre-pied sur un ballon contré par un coéquipier (1-0, 53’). Sur une action bizarre et très contestée par le banc, Camus s’inclinaitune deuxième fois (2-0, 74’). Grasse, dos au mur, tentait alors son va-tout. Sur un centre d’Antrope, Raccosta, à point nommé, réduisait le score (2-1, 80’). Puis Oudjani faisait parler sa puissance pour fusillerGarcia (2-2, 84’). Loïc Chabas : « Il y a eu beaucoup d’émotion. L’expulsion précoce et imméritée rend le match compliqué. A 2 à 0, nous ne nous sommes pas affolés pour revenir logiquement. Ce nul ressemble à une victoire, le groupe a été énorme. »