Un modèle économique puissant et novateur
À l’instar de New York ou Amsterdam, Paris s’est elle aussi lancée avec succès dans cette aventure, aiguillée par « Arborescence », l’agence qui travaille actuellement sur la marque « Côte d’Azur - France ». « Nous avons planché sur l’univers de Ville de Paris, raconte Elisabeth Dubost, directricede l’agence. Comme pour la Côte d’Azur, nous nous sommes interrogés sur le positionnement, sur la charte graphique à utiliser et ses partenaires possibles. » Dans ce nouveau modèle économique dit de « licensing », ou de « co branding » le distributeur privé assume seul les risques. Dans l’exemple de la Ville de Paris, elle touchedes royalties sur chaque vente ainsi qu’un minimum garanti. La marque « Vélib’» (eh oui c’est devenu une marque), a ainsi rapporté 2,5 millions d’euros à Paris en deux ans. Notamment en guides touristiques et en objets de décoration. La ville s’est également associée avec « Les Comptoirs Richard ». Outreune gamme de cafés et de thés, ils commercialisent des rectangles de chocolat que l’onglisseà côté de la tasse de café. Ils font un tabac à l’étranger. Les villes ne sont pas les seules à se lancer dans l’aventure. L’agence Arborescencea ainsi récemment travaillé avec la Patrouille de France. Avec certainement, en tête les chiffres de l’US Army qui, en commercialisant sa marque, a généré... 92,5 millions de dollars de ventes. Et « Côte d’Azur - France » ? Le nouveau né pourrait générer 220 000 euros de chiffre d’affaires la première année, 600000 euros la deuxième et 800000 la troisièmeannée soit 1,6 million en trois ans! Une nouvelle source de revenus qui sera destinée aux campagnes de promotion de la région.