Trois critères à la loupe
Fini le temps où l’on répartissait les postes enseignants en fonction du nombre d’élèves. Aujourd’hui, le calcul se fait « sur mesure » pour « donner plus à ceux qui ont
moins » , règle ministérielle oblige. D’où les trois critères élaborés pour tenir compte des spécificités de chaque territoire.
Le premier est le critère social et territorial. En plus du revenu moyen des ménages, est prise en compte la ruralité qui est à soutenir. Avec % de communes rurales ( % pour les Alpes-Maritimes) le Var obtient des points en plus. Résultat : sur les postes à répartir, reviendraient au Var, pour les Alpes-Maritimes.
Deuxième critère, la démographie scolaire. Là, les Alpes-Maritimes partent gagnantes, avec une hausse des effectifs supérieurs à ceux du Var. Sur les postes affectés à ce critère, les Alpes-Maritimes en obtiendraient et le Var .
Troisième critère, le soutien au degré ( postes à répartir). Cet indicateur qualitatif prend en compte le taux de préscolarisation des deux ans et demi, plus de maîtres que de classe, les remplaçants, RASED (réseau d’aides pour les élèves en grandes difficultés) etc. Les Alpes-Maritimes récupéreraient postes, le Var . Sauf que pour le SNUIpp , il manque un indicateur: la taille des classes (nombre d’élèves par classe), élément essentiel dans la réussite des écoliers. Selon ce syndicat « celles des Alpes-Maritimes sont plus lourdes que dans le Var ». Et d’espérer obtenir sur les postes à répartir, au moins , comme l’an dernier…